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© Autre presse par DR
Soldat français de la force Sangaris |
De 2000 hommes, la force française Sangaris est déjà passée à 1700 soldats en Centrafrique. Avec moins d’hommes mais mobiles, la Sangaris entend entreprendre un retrait progressif de sa troupe en République Centrafrique, selon le chargé de communication de cette force, Laurent Bastide, qui explique que le passage du témoin aux Forces de Sécurité Intérieures (FSI) sur la barrière de pk12 est l’illustration de la nouvelle configuration de la mission Sangaris en Centrafrique.
Dans son échange avec le correspondant du RJDH, le Commandant Laurent Bastide a confirmé que la force Sangaris est en train de se retirer progressivement de Centrafrique. « Le retrait est même fait puisque de 2000 soldats, nous nous retrouvons aujourd’hui à 1700 hommes. Ce n’est pas un départ d’effectif mais un retrait partiel », indique-t-il, en précisant que la Sangaris ne se retire de nulle part mais plutôt opte pour plus de mobilité. « Nous aurons moins de forces mais très mobiles. Nous ne serons pas à des endroits fixes mais plus dans les patrouilles et les déplacements à travers le pays »
Il rajoute que la cérémonie du passage de la sécurisation de pk12 aux Forces de Sécurité Intérieure (FSI) est le parfait exemple de ce que la Sangaris entend désormais faire en République Centrafricaine. « Ce matin, il y a eu au pk12 la cérémonie de passage de témoin aux FSI. Les soldats de la Sangaris ne vont plus rester statiques là-bas. C’est aux FSI d’assurer la sécurisation et la protection de cette partie du pays. Cela illustre les propos que je viens de tenir », explique-t-il.
Le Commandant Laurent Bastide justifie le retrait progressif de la Sangaris par la nature originelle de cette mission, qui n’est pas de s’éterniser en République Centrafricaine. « Au départ, la mission de la Sangaris était prévue pour une durée déterminée. Nous sommes restés un peu plus longtemps parce que la Minusca n’a pas pu se déployer. Or, aujourd’hui la mission onusienne s’est relativement déployée dans le pays », relate-t-il.
Dès son lancement le 05 décembre 2015, l’opération Sangaris était composée 1600 hommes. L’effectif avait ensuite été complété de 400 hommes. Ce qui donne 2000 hommes pour toute la force.
Naim-Kaélin ZAMANE
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