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Le DG de l’OCRB Yékoua Kétté recadre un operateur économique libanais irrespectueux des lois republicaines et se fait tancer par sa hierarchie
Publié le dimanche 15 mars 2015  |  Centrafrique Libre
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Décidément la tragédie centrafricaine couplée à la faillite de ses institutions n’interpelle pas les dignitaires de ce pays. Ces derniers continuent de développer un complexe d’infériorité et un laxisme vis-à-vis des hommes d’affaires libanais souvent véreux, qui tiennent malheureusement toute l’économie du pays.

Heureusement que le nouveau Directeur de l’Office Centrafricain de la Répression du Banditisme, le Lieutenant des FACA Yékoua Kétté ne fait pas partie des ces irresponsables qui continuent de déshonorer la RCA pour leurs intérêts égoïstes. Le PDG du restaurant Ali Baba M. Rami a du le remarquer lors de son bref passage dans les locaux de cet office.

Mécontent d’avoir perdu son téléphone, le PDG à réussi à mettre la main sur un jeune et l’a conduit à l’OCRB. D’après les textes centrafricains, le plaignant doit déposer une plainte à l’issue d’une garde vue de 48heures. Mais comme on ne respecte pas les lois dans ce pays, M. Rami a refusé de se plier à la réglémentation, en repartant à l’OCRB déposer une plainte comme le ferait un bon citoyen sous d’autres cieux.

Après plusieurs coups de fils, le commerçant a refusé de faire le déplacement et a laissé entendre selon plusieurs témoins que le jeune bandit qu’il accuse de vol devrait rester encore plus de jours dans les cachots insalubres de l’OCRB pour savoir à qui, il avait affaire. Le directeur Yékoua Kétté a ensuite envoyé ses éléments au restaurant, en vain.

Légaliste, l’officier centrafricain qui préfère décidément réprimer les milliers de bandits et pacifier la capitale au détriment des billets de banque des libanais, se rend en personne au restaurant Ali Baba. Arrivé sur place, M. Rami qui dispose d’un parapluie atomique refuse d’obtempérer aux ordres du directeur qui le supplie de venir s’expliquer sur le refus de sa convocation.

Ce dernier pour le narguer, se contentait de fumer une cigarette. Face à ce manque de respect en vers l’État qu’il représente, M. Yékoua ketté va conduire le commerçant à l’OCRB où il aurait reçu une petite correction à l’image de tous les bandits qui déferlent quotidiennement dans cet endroit.

Au lieu d’être soutenu par sa hiérarchie, le lieutenant directeur de l’OCRB va se faire tancer par le Directeur de cabinet du ministère de la sécurité publique qui est pourtant magistrat de formation. Ce dernier a même eu le culot d’aller libérer le restaurateur libanais pendant que le Directeur de l’OCRB se trouvait sur le terrain. Le Directeur a même été accusé d’être dans un état d’ébriété, alors qu’il n’avait pas bu et n’avait fait que son travail. Cet acte de trahison et d’humiliation vient encore de démontrer que la RCA est loin de sortir de son ornière.

M. Yékoua Kétté a revêtu son treillis depuis sa nomination à la tête de l’OCRB et se trouve 24H/24 sur le terrain pour traquer les bandits qui ont élu domicile dans certains quartiers de Bangui. Il ne se passe pas un jour sans que l’officier et ses éléments ne mettent la main sur des hommes armés.

Notons que les éléments de l’OCRB ne disposent pas assez de moyens, et ne mangent pas à leur faim en dépit de l’énergie qu’ils déploient pour traquer et arrêter les bandits qui font actuellement la loi à Bangui.

Le jeune ministre de la Sécurité M. Samedi Karnou qui vient d’arrêter le chef de la Séléka Ousmane Mahamat Ousmane et qui a fait le choix judicieux du Lieutenant Yékoua Kétté à la tête de l’OCRB a intérêt à conserver ce vaillant militaire s’il veut rentrer dans l’histoire à l’heure où les centrafricains recherchent un leader digne de ce nom.

En Centrafrique, seuls les pauvres vont en prison où dorment dans les commissariats. Les politiciens véreux et responsables des crimes économiques et les commerçants étrangers en particulier les libanais sont souvent exemptés des prisons grâce aux millions qu’ils distribuent aux autorités judiciaires.

Wilfried Maurice SEBIRO
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