Des centaines de personnes sont sans nouvelle de leurs proches en République centrafricaine suite au conflit et aux violences armées. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec les volontaires de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, poursuit ses efforts pour aider les membres des familles dispersées à rétablir le contact.
En quête d’un lieu sûr, forcées de se déplacer à l’intérieur du pays ou de chercher refuge dans un des pays voisins, de nombreuses familles sont dispersées. Des enfants et des adultes ainsi séparés des membres de leurs familles sont souvent sans nouvelle de leurs proches durant de longs mois. Cette incertitude est cause de souffrance, rendant le quotidien encore plus difficile.
La séparation brutale a des effets négatifs aussi bien pour la personne disparue que pour le reste de la famille. Plus le temps passe, et plus le désespoir et l’angoisse augmentent. Seules, sans la protection, l’assistance et la solidarité de la famille, les personnes séparées sont encore plus vulnérables, en particulier les enfants. « Cette problématique risque de perdurer en République centrafricaine à cause de la persistance du conflit et des violences armées », souligne Ahmed Berrad, responsable des activités protection du CICR en République centrafricaine.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec les volontaires de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, apporte une aide à ces personnes afin de soulager leur souffrance. Il s’emploie à élucider le sort des personnes portées disparues et si possible, à rétablir les liens familiaux.
« Dans la plupart des cas, le fait d’avoir des nouvelles de leurs proches procure un grand soulagement psychologique aux familles et redonne espoir aux personnes séparées. Nous nous efforçons, avec leur accord, à ce que les enfants soient réunis avec des membres adultes de leurs familles », explique M. Berrad.
... suite de l'article sur Autre presse