GENEVE -- Le Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec les volontaires de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, poursuit ses efforts pour aider les membres des familles dispersées à rétablir le contact, selon un communiqué publié mercredi par cette organisation humanitaire.
En quête d’un lieu sûr, forcées de se déplacer à l’intérieur du pays ou de chercher refuge dans un des pays voisins, de nombreuses familles sont dispersées. Des enfants et des adultes ainsi séparés des membres de leurs familles sont souvent sans nouvelle de leurs proches. Cette incertitude provoque de la souffrance, rendant la vie quotidienne plus difficile.
"Cette problématique risque de perdurer en République centrafricaine à cause de la persistance du conflit et des violences armées", a souligné Ahmed Berrad, responsable des activités protection du CICR en Centrafrique, cité par le communiqué.
"Dans la plupart des cas, le fait d’avoir des nouvelles de leurs proches procure un grand soulagement psychologique aux familles et redonne espoir aux personnes séparées. Nous nous efforçons, avec leur accord, à ce que les enfants soient réunis avec des membres adultes de leurs familles", a-t-il ajouté.
En 2014, le CICR et la Société de la Croix-Rouge centrafricaine ont enregistré plus de 561 personnes séparées.