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Centrafrique: forum de Brazzaville, les partis politiques divisés
Publié le dimanche 13 juillet 2014  |  LNC
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BANGUI — La rencontre de ce samedi matin entre les partis politiques centrafricains devant statuer sur leur participation à la rencontre de Brazzaville aura tourné court.

Il aura fallu plus de quatre heures de discussion aux représentants des partis politiques présents pour aboutir à un constat final. On fait du sur place. La revendication d’origine de Boycott s’est teintée de tergiversations. Mais tout le monde se sera réjoui de l’absence au Forum du Président tchadien Idriss Deby.
Si le KNK par la voix de son Secrétaire Général par interim Bertin Beya milite pour le oui, le MLPC par Luc Guela déclarant représenter un trentaine de partis s’y oppose toujours.
Au milieu, Clément Belibanga de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) et représentant 7 autres partis a fait dans la nuance. Y aller, mais sans la présence de certaines personnalités jugées toxiques.
La tendance général était à la réaffirmation de la souveraineté nationale, voire de sursaut patriotique.

- Bertin Beya (KNK) :
“Toutes les entités politiques doivent aller à Brazzaville, car c’est la conséquence de l’aide à la Centrafrique par la Communauté internationale.
Il ne faut pas être présomptueux, car quand on n’a pas les moyens de sa politique, on fait la politique de ses moyens.
Tous les belligérants doivent être présents à Brazzaville à l’exception de celles qui sont sanctionnées.
François Bozizé est d’accord pour faire face à la justice internationale, mais à condition que tous les autres également soient là.”

- Clément Belibanga (ADP) :
“Nous voulons y aller, mais à condition que les criminels comme Michel Djotodia, Nourredine Adam et Franços Bozizé n’y soient pas.
Autrement, nous n’irons pas.”

- Luc Guela (MLPC) :
“Il est inacceptable d’aller à Brazzaville avec les bourreaux des centrafricains.
Brazzaville ne doit pas être l’occasion pour les amnistier.
Il ne peut pas avoir de dialogue sans justice.
Le MLPC dira Non s’il en est autrement.
Les choses doivent se passer ici, afin que tous les centrafricains puissent suivre les débats.”

Les discussions devraient reprendre dans le courant de la semaine prochaine.

QU’EST-IL PREVU AU PROGRAMME DE BRAZZAVILLE ?

C’était sous l’égide du ministre congolais des Affaires étrangères, Basile Ikouébé, le Groupe international de contact sur la crise centrafricaine qu’était organisé le 11 juillet à Brazzaville, la réunion préparatoire du Forum sur la réconciliation et le dialogue inter-centrafricain des 21-23 juillet à Brazzaville.
Le Forum de Brazzaville sera présidé par le médiateur de la crise centrafricaine Denis Sassou N’Guesso et aura pour but d’aider la République Centrafricaine à retrouver la paix et la stabilité économique.

le Groupe international de contact sur la crise centrafricaine sera composé des délégués de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, de l’Union africaine, des donateurs et des Nations unies, et également du ministre malien des affaires étrangères.
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