Le Premier ministre le sait : la communauté internationale a déjà beaucoup aidé son pays. André Nzapayeké continue pourtant à plaider pour une aide financière et militaire accrue.
André Nzapayeké ne se fait pas d’illusions. En Centrafrique, où l’autorité de l’État peine à s’exercer au-delà des murs d’enceinte de la présidence, la tâche est immense et à mille lieues de ce qui l’occupait à la vice-présidence de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC).
Nommé fin janvier à la primature, il dit bien qu’il ne s’imaginait pas "venir rouler sur une belle route bitumée" et qu’il savait qu’il lui faudrait "traverser des rivières infestées de crocodiles". André Nzapayeké, 62 ans, a le verbe net et les idées claires. Mais il s’accroche, lui le chrétien qui pourrait finir par être sacrifié sur l’autel de la cohésion nationale.
Jeune Afrique : La chef de l’État, Catherine Samba-Panza, a annoncé début mai un remaniement ministériel. Il n’a toujours pas eu lieu. Pourquoi ?
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