L’union des sociaux démocrates pour le contrat moral du développement économique social, USD-COMODES encourage toute initiative visant à ramener le vite possible la paix à nos populations.
Seulement, nous sommes navrés de constater que depuis ces 20 dernières années, nous sommes incapables de régler nos propres problèmes chez nous, que d’aller chez les voisins exposer nos insuffisances, notre pauvreté : tel à Libreville, à Brazzaville, à Ndjamena, et à Malabo où la Présidente, représentant du peuple centrafricain vient d’être traitée avec vulgarité.
La réconciliation n’est pas le mot approprié qu’il conviendrait d’utiliser pour provoquer cette rencontre. Il s’agit plutôt d’une rencontre entre ces partis politiques sans base idéologique, qui n’ont aucune emprise sur cette crise, sinon le grand désir de participer à la recomposition du gouvernement prévue et la refonte des accords de Libreville afin de permettre aux uns et aux autres du CNT et du Gouvernement d’être candidats aux élections de 2015 ; mais le problème centrafricain reste celui-ci :
La séléka, à proprement parler n’existe plus.
Il y a un groupe armé, criminel et irréductible (musulmans pas vraiment locaux) disséminé, qui sème la violence et en face d’eux l’anti-balaka. Nous disons, nos frères musulmans centrafricains sont pour la paix car ils ont compris que cette guerre n’est pas le nôtre. A l’entrée du ramadan, ils ont manifesté leur désir de voir cette guerre s’arrêter.
Il y a l’anti-balaka, ce sont ces jeunes qui ont pris la défense de leur ville contre la machine meurtrière de certains éléments de la Séléka qui avaient une velléité islamique mal conceptualisée.
Aujourd’hui, il y a Anti-balaka d’un côté et le groupe armé ex-séléka de l’autre.
C’est entre ces deux (2) groupes que le Gouvernement et la CNT doivent s’interposer.
Si ceux qui nous appellent à se réunir chez eux veulent nous aider, nous disons que les paroles ont atteint leur niveau de suffisance. Il faut passer aux actes.
Il est facile de faire rentrer les éléments anti-balaka dans leur région respective si on leur donne les moyens de rentrer chez eux et reprendre une vie normale, s’ils ne sont pas attaqués par les éléments armés. Et les éléments des FACA qui ont infiltré leur rang de rentrer dans leur corps respectif.
Et le groupe armé de l’ex-séléka, beaucoup ne sont pas des locaux, c’est le désarmement et les protéger.
Le président du parti.
Robert ENZA.