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Le parti USD-COMODES : Union des Sociaux-Démocrates pour le contrat moral du Développement Économique Social : concept, fond et forme
Publié le vendredi 20 mars 2015  |  Centrafrique Libre
Robert
© Autre presse par DR
Robert ENZA, Entrepreneur leader politique
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Robert ENZA est un homme politique qui vient du secteur privé des groupes multinationaux ETISALAT, AREVA, LEROY SOMER, etc. J’ai vu et vécu les expériences des hommes dans la conduite des affaires. Je suis un cadre supérieur d’entreprise encore en activité. Je travaille tous les jours sur les aspects de la gestion des hommes et des choses. Je suis quelqu’un qui cherche inlassablement, dans les écrits, les mécanismes et les climats d’actions qui ont permis à ces grands hommes : Politiques qui ont fait ou défait les nations, Grands capitaines qui ont gagné ou perdu des batailles, Chefs d’entreprises, souvent partis de rien, qui ont pu créer des empires économiques, ces hommes qui ont réalisé leur rêve !

Tels que : le Président Kennedy a promis au peuple américain d’envoyer un homme sur la lune afin de prouver la grandeur et la puissance de la nation américaine, il l’a fait. Le président Mitterrand a promis de creuser un tunnel sous la manche reliant la France à l’Angleterre, il l’a fait. Le DG de l’automobile Chrysler a promis à ses employés de sortir son entreprise du désastre financier, il l’a fait.

Comment et hier, les pays asiatiques ont pu atteindre le même niveau de développement économique que les vieux pays développés de l’Occident en profitant de l’explosion technologique? Hier encore le pétrole a servi au développement des pays arabes mais pourquoi aujourd’hui il ne sert pas au développement des pays africains ? Il en est de même pour les autres minerais.

Comment et pourquoi après 50 ans d’indépendance notre pays est classé au bas des pays au monde qui traine derrière lui la casserole de la pauvreté alors qu’on dit de lui qu’il regorge d’eau et de richesses naturelles ? Cette descente spectaculaire dans la pauvreté est-elle due à un manque de directive de développement chez nos gouvernements successifs ou que la pauvreté est-t-elle une notion mentale chez le centrafricain à tel point que sa propension intellectuelle à penser et agir est très affectée et que son QI (quotient intellectuel) a désormais la réputation d’être enclin à la violence et négligeant.

J’ai listé d’énormes faiblesses imputables à nos gouvernements dont principalement le tribalisme, le manque de vision de société et l’étatisation de notre société, j’entends ici (le lieu où l’on peut tout avoir et sans efforts).

J’ai également relevé des faiblesses chez les centrafricains eux-mêmes en tant que forces motrices irréfutables de production de notre société, d’être complètement réduits par l’Etat à une simple main-d’œuvre cherchant désespéramment le travail auprès du pouvoir. Les centrafricains sont fascinés et phagocytés par le pouvoir. Les centrafricains recherchent mordicus la proximité du pouvoir pour en tirer profit que d’exploiter ces gisements d’idées qui demeurent en eux. Les centrafricains ne vivent que de l’Etat et ils vivent encore que de l’Etat.

J’ai relevé que la position continentale de notre pays occasionne des coûts de transport très élevés qui pénalisent nos opérations d’exportations et d’importations. J’ai relevé des manques de compétences physiques et matérielles : par exemple les routes, les salles de spectacle, de conférence, de sport, parc de repos, etc.

J’ai listé par contre des forces et pas des moindres ; il y a d’importantes forces dans notre pays : dont principalement les hommes, les idées qui n’ont jamais été sollicitées par les pouvoirs et la volonté de vouloir inverser la tendance des choses et juguler le mauvais sort.

Mes chers frères et sœurs, je me considère dans ce projet ambitieux et courageux comme celui qui assure la fonction « d’entrepreneur politique » qui peut être définie comme « l’activité qui tend à réunir des hommes et des femmes et à les maintenir ensemble en vue de créer une force capable d’exercer une pression sur un domaine social donné, grand comme celui de notre pays ».

Voilà comment USD-COMODES a cultivé son concept. Ce projet n’est en aucun cas un projet opportuniste ni une envie abusive de pouvoir mais une pensée, une psychologie d’agir afin de modifier et transformer un système de gestion vieux de 50 ans qui a eu l’outrecuidance de ne pas construire aux centrafricains un Etat au sens du terme.

L’occasion qui se présente à nous aujourd’hui est unique et nous devons la saisir afin que le sang versé de nos compatriotes pendant cette tragédie que nous avons tous vécu soit une semence de l’unité, de la paix et véritablement une prise de conscience pour un réel nouveau départ de recherche de développement et l’instauration d’un Etat-politique laïc souverain offrant le statut de citoyen à tous les membres de notre société sans discrimination.

Il offre également à chaque citoyen la possibilité pour lui d’avoir une famille, une sécurité et une vie satisfaisante. L’Etat-politique est a-religion et a-racial.

L’Etat-politique est un Etat de droit, un leitmotiv dans le processus de la démocratie, il ne se limite pas seulement au rituel électoral mais un comportement de tous les jours et dans tous les domaines, la règle de droit est présente au niveau de toutes les instances de l’Etat, elle ne laisse aucune place à l’arbitraire, régente tout car elle est le critère permanent de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal et ne tolère pas les interprétations divergentes a dit JP Ngoupandé ancien Premier Ministre.

USD-COMODES est un concept innovant et donc révolutionnaire, un pacte de bonne gouvernance et de responsabilité et comme dans tout concept innovant, il va bousculer nos vieilles habitudes et certains de nos vieux tabous.

USD-COMODES est née d’une grande volonté entrepreneuriale ; c’est le sens de créativité et de l’entreprise ; c’est l’éthique et le changement véritable tourné vers l’avenir. C’est l’étude de gestion de notre pays et de sa pauvreté, c’est aussi l’étude du contrat social de J.J Rousseau et du Traité de gouvernement de John Locke. C’est l’étude du livre de George Gilder sur la « Richesse et Pauvreté » deux matières fondamentales de l’économie, quand l’auteur dit que toute nation peut s’adapter au changement et connaître la croissance que dans la mesure où elle pense et agit. Voilà ce sont toutes ces études qui ont donné à ce projet que je vous présente tout son champ et sa forme.

En effet, le passage d’idée à l’engagement a commencé en 1995 et n’a sans cesse été revu par rapport à l’escalade de la réalité politique de notre pays jusqu’en 2012, où je l’ai remis à certains compatriotes qui ont apporté leurs contributions et non des moindres et qui furent la plus haute importance pour la quasi-totalité du projet. Je les remercie du fond de mon cœur : ils sont si nombreux. Je suis profondément reconnaissant des critiques et des corrections judicieuses qu’ils ont apportées.

La volonté politique générale, c’est l’exercice de la liberté en société. C’est s’associer librement sans contrainte et vivre un monde de citoyenneté. Donc chacun met en commun sa personne et toute sa puissance sous la direction de la volonté générale. Ainsi, chaque membre devient un corps et partie indivisible de tout.

Ce pacte politique règle du coup certaines questions cruciales liées à la sécurité, la liberté, et l’égalité de l’homme civil. Les individus unis sont des citoyens qui forment ainsi un peuple souverain et la souveraineté résulte de l’obéissance volontaire de chacun à la loi.

La loi est le ciment de l’association politique, elle est le garant de la liberté. Elle n’exprime pas la volonté du plus fort mais la volonté générale des citoyens.

La loi doit empêcher l’intolérance, l’injustice, les inégalités, le népotisme et le despotisme.Ainsi, nous allons vers la nécessité de fonder une république juste sur la loi égalisatrice pour l’intérêt général et le bien commun. Seule la loi peut garantir la liberté en protégeant le citoyen vertueux et en punissant l’ennemi de l’expression de la volonté générale. La liberté du citoyen dépend donc du degré de son asservissement à la loi.

Dans notre pays les citoyens se plaignent des injustices, des inégalités, des discriminations et apparaissent des divisions sociales de type religieuse, ethnique et le sectarisme comme moyen de refuge et de protection. Alors que l’identité nationale, ce n’est pas d’être chrétien, ce n’est pas d’être musulman non plus; c’est partager la citoyenneté qui est définie dans la constitution et qui fait de telle sorte que chacun partage la souveraineté du peuple.

Les Gouvernements qui dirigent la république doivent à la base exercer en tout état de conscience moral (d’où l’expression du contrat moral). C’est-à-dire, ils doivent agir conformément à la loi et appliquer à eux-mêmes la loi. Leur conduite par rapport à la règle de droit est irréprochable. Parce que la république, c’est un corps moral et collectif ; et une république à la fois active et puissante où les citoyens participent à l’autorité souveraine.

Il nous faut entrer sous des lois qui s’accompagnent de garanties qui assurent que le moyen qu’on emploie pour accéder à la sécurité, au pouvoir politique, ne devient à son tour source d’insécurité comme le cas que nous avons vu. Il faut des lois stables connues à l’avance qui définissent les délits et annoncent les peines. Des lois qui définissent les domaines de l’Etat (les interdictions de faire) et les domaines de liberté accordés aux citoyens.

Pas de pouvoir non plus, qui peut tout ce qu’il peut, mais par l’application des lois stables, une puissance à laquelle il est toujours possible de demander de faire la preuve que ses volontés répondent à l’objet de l’institution et qu’elles ont effectivement pour but de garantir la sécurité des personnes et des biens et d’assurer à chacun qu’il pourra agir à sa guise aussi longtemps qu’il ne fait obstacle aux droits des autres d’agir de même.

Par exemple pas de pouvoir de prélèvement fiscal sur la propriété matérielle sans garantir que les sommes demandées seront réparties équitablement et seront dépensées pour le bien commun: les entreprises en RCA paient une taxe appelée CDS à un taux de 10% de la masse salariale. Dites cet argent a servi à quoi à ce jour. Le pouvoir doit traduire sa conscience morale par la transparence des actes qu’il pose.

La démocratie, c’est-à-dire le fait que le gouvernement reçoit son autorité du consensus du peuple, est nécessaire mais ne suffit pas. Car il faut une garantie que ce pouvoir démocratique n’excédera pas les limites de sa fonction, et qu’il ne violera pas les droits à la vie, à la liberté et aux fruits du travail, alors qu’il n’est institué que pour les défendre.

USD-COMODES considère qu’il n’y a pas d’autre alternative que de placer le gouvernement sous le regard de la conscience de chacun et de donner aux citoyens le droit de résister aux ordres du pouvoir lorsqu’ils estiment qu’ils contredisent l’impératif de protection qui lui est assigné. Il faut une veille supérieure qui rapporte les actes du pouvoir aux principes de la règle de droit afin que les actes du pouvoir demeurent dans les limites de la mission que les citoyens lui ont confié. Les associations d’intérêt public et les citoyens en ce qui les concerne ont le droit de saisir la justice et dénoncer les abus de pouvoir.

USD-COMODES s’oblige la séparation des pouvoirs essentiels dans notre pays:



1- pouvoir législatif

2- pouvoir exécutif

3- pouvoir économique

4- pourvoir de communication des masses.



Ces pouvoirs seront indépendants et libres et ne devront subir aucune influence afin d’assurer l’essence de la liberté politique et la paix sociale.



Voilà ce qui est de l’engagement politique de votre parti-projet USD-COMDES avec sa devise libérale:VOLONTE, LIBERTE, CREATIVITE.

Vous devez de compter avec USD-COMODES.



Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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