La réunion organisée en prélude au forum, s’est déroulée sous l’égide du ministre congolais des Affaires étrangères, Basile Ikouébé.
Le Groupe international de contact sur la crise centrafricaine a organisé, le 11 juillet à Brazzaville, la réunion préparatoire du Forum sur la réconciliation et le dialogue inter-centrafricain qui aura lieu du 21 au 23 juillet à Brazzaville. Le Forum de Brazzaville sera présidé par le médiateur de la crise centrafricaine, le président congolais Denis Sassou N’Guesso. Il aura pour but d’aider, une fois de plus, le peuple centrafricain à retrouver la paix et la stabilité économique qu’il a perdu depuis le coup d’État de mars 2013. Basile Ikouébé a appelé au bon sens des Centrafricains pour que les assises de Brazzaville soient un véritable succès et qu'elles permettent la restauration de l’autorité de l’État en Centrafrique.
«Les assisses de Brazzaville se veulent un dialogue inclusif où tous les acteurs de la crise devront se parler sincèrement. La parole sera donnée à tout le monde, à tous ceux qui ont une part de responsabilité sur le destin de la Centrafrique. Tous devront, au terme des travaux, s’engager dans un texte solennel, pour une sortie de crise. Les pays de la sous-région ne sont que des facilitateurs. La parole revient en premier lieu et au dernier ressort aux Centrafricains», a précisé Basile Ikouébé qui a également souligné que la convocation d’un dialogue inter-centrafricain à Brazzaville n’est pas pour la sous-région une manière de braver la souveraineté du pays. Bien au contraire, il s'agit d'une occasion offerte aux protagonistes de se retrouver sur un terrain neutre, autour d'une même table, et de discuter franchement. Après Brazzaville, a-t-il poursuivi, le plus grand travail se fera en Centrafrique. «Le processus du dialogue inter centrafricain se déroulera en trois étapes. Brazzaville constitue la phase du lancement de ce processus. Les deux autres étapes se dérouleront en terre centrafricaine», a indiqué le ministre.
Rappelons que le Groupe international de contact sur la crise centrafricaine est composé des délégués de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, de l’Union africaine, des donateurs et des Nations unies. C’est dans ce cadre qu'Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale a été reçu en audience le 11 juillet à Brazzaville par le président de la République Denis Sassou N’Guesso, médiateur de la crise centrafricaine. Les deux personnalités ont également échangé sur les conditions d’un retour à la paix en République centrafricaine. L’idée d’organiser un Forum sur la réconciliation et le dialogue inter centrafricain à Brazzaville est née lors de la 5ème réunion du Groupe international de contact sur la crise centrafricaine tenu le 7 juillet dernier à Addis Ababa en Éthiopie.