Les Activités Sportives Centrafricaines reprennent progressivement, tandis que le bureau du patron du Sport Centrafricain, (Le CNOSCA) continue de vaciller dans une inextricable infamie entraînant dans son mutisme la descente aux enfers du sport centrafricain. Après avoir été reconnu co-responsable de notre échec d’Abidjan en août 2013 par les amoureux du ballon orange centrafricain pour inorganisation et approximation, l’assemblée générale du CNOSCA est continuellement reportée aux calanques grecques, et pourtant la réalité a dépassé la fiction où les tonnes d’inepties que les 3 responsables (Monsieur Jacob GBETI, Gilles Gilbert GRESENGUET et Adolphe MOKONGO) n’ont eu de cesse de ventiler pour repousser cette assemblée. Au moment où les deux dinosaures (Messieurs GRESENGUET et GBETI) sont dans une discorde sans précédent pour prendre la tête de cette instance qui produit du miel en abondance, la préparation de l’assemblée générale ne semble pas inscrite à l’ordre de leur priorité en 2014.
Normalement, le bureau actuel aurait dû être renouvelé depuis la fin des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Deux années plus tard, le sport Centrafricain s’efforce de s’en sortir par une porte dérobée sans pour autant que leurs responsables irresponsables ne soient gênés d’une telle impasse rendant le CIO, inactif sur le sujet par ricochet complice. Comme le démontre le document mis en pièce jointe, le CNOSCA pilote un budget annuel s’élevant des millions de FCFA sans que le sport centrafricain en tire un quelconque bénéfice. Toute politique de sport est complètement aux abonnés absents, reléguant les dirigeants de chacune des disciplines, exceptés ceux de la gymnastique et le tennis de table à des situations d’inexistences que pour les Jeux, soit Africain ou Olympique.
Le CNOSCA sensé être une école de démocratie, de noblesse en pratiquant la langue de bois sur des dossiers de subventions du basketball de 2003, 2005, 2009, 2011 et 2013 rétrograde une nation toute entière pour des intérêts personnels, qui ne hissent guère les auteurs dans la grandeur et les honneurs des réels contributeurs à l’évolution du sport centrafricain. Face à tout ce flou pendant longtemps masqué sous la houlette de l’insécurité, le CNOSCA, en organisant l’assemblée générale élective du basketball dans son antre, doit maintenant se justifier au monde du sport pour l’inorganisation de son assemblée générale depuis septembre 2012. Son assemblée est elle prévue à Birao dans le nord de la Centrafrique ou au quartier général des anti-balakas pour qu’elle n’est guère lieu ? Cette question souvent dédaignée dans un silence de cimetière doit maintenant avoir une réponse pour un bon déroulement des activités sportives dans notre pays.
C’est dans ce contexte foireux que le nouveau bureau fédéral de Basketball qui avait promis de faire l’état des lieux financiers dans son programme, une priorité, une fois élu le 5 juillet 2014, s’est abstenu catégoriquement à cet exercice en refusant d’aborder ce dossier et le CNOSCA qui l’a supposé pistonné d’aucuns diront à arriver au sein d’un cercle dont les objectifs demeurent la main mise sur l’argent et les avantages provenant du CIO et de l’état. Une pratique ancestrale devenue innée qui continue de faire rage devant l’impuissance des amoureux de ce sport, et plus grave devant leurs cadres apeurés et terrés dans leurs coins pour souvent critiquer en incognito craignant peut être de se faire décapiter les têtes ou d’être enterrés vivants. D’autres, initialement acteurs de ce combat, dont les intérêts ne sont plus menacés, ne veulent plus que nos mails retentissent en prétextant d’attendre à la fin du mandat présidentiel soit 16 mois maintenant pour demander les comptes, priorisant subitement coûte que coûte, la zone IV dans l’agonie de notre basketball qui nous a toujours fait rêver.
Est-il normal de ne pas aborder ces points et de s’activer à redemander d’autres millions aux contribuables pour satisfaire des dirigeants qui produiront des résultats qui ne seront pas à la hauteur de l’espérance de tout un peuple qui a du mal à avoir un repas équilibré par jour ? ou qui meurt chaque minute, à défaut de soins sous les piqures de moustiques?
Doit-on confondre nécessairement vitesse et précipitation pour arriver aux intérêts nombrilistes ?
Il appartient maintenant au CIO, responsable et créancier du CNOSCA, à défaut de remettre de l’ordre dans ce bourbier, est convié d’expliquer à la nation Centrafricaine, les raisons d’un tel mutisme face aux règles qui régissent tous les comités nationaux.
Pourquoi la Centrafrique ferait-elle exception ? Même l’IRAK a été rappelé à l’ordre de faire son assemblée générale. Les prochains mois seront là pour juger encore une fois, l’histoire du sport Centrafricain confiée aux apprentis sorciers qui souhaitent bouffer à tous les râteliers ( CNOSCA, UNPC (union national des patron centrafricain) , Président du conseil d’administration au fond routier, directeur de Centrafrique Transit (CAT), subvention de l’état, Membre du CNT équivalent à un député ).
Nous avions cru un instant, qu’être aux affaires dans un comité national olympique nécessitait d’être apolitique ?
Peut-on réellement exercer toutes ces fonctions avec brio ?, ou juste tirer profit des avantages que procurent chacune de ces missions?
Ah la Centrafrique, Pays de tous les paradoxes qui soulèvent d’énormes interrogations ou les prochaines lectures vous permettront de comprendre les méandres d’une chienlit perpétrée volontairement que nous refusons d’accepter pour le bien du sport centrafricain.
Patriotiquement