Politique
Conquête de l’indépendance Centrafricaine ou de l’indépendance virtuelle à l’indépendance réelle
Publié le jeudi 14 aout 2014 | Centrafrique Libre
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Le mercredi 13 août 2014, soit 54 ans après la proclamation de l’indépendance virtuelle, en 1960, le peuple centrafricain a, toujours, à sa tête, des personnages, imposés, pour le maintenir dans la soumission, le déshonneur et pour l’empêcher d’accéder réellement à une véritable souveraineté internationale.
Sous la poussée des Toubous venus du Soudan et plus particulièrement du nord du Tchad, la taupe de l’Alliance de la mort dite « Séléka », pompeusement qualifiée de « présidente », nous injurie en nous imposant un individu de « premier ministre » sur une base ouvertement confessionnelle accomplissant, ainsi, la volonté de ses maîtres qui, au Tchad, ont fait la même chose à l’égard des populations du sud de ce pays dans les années 1980 (septembre noir au Tchad).
Les deux personnages imposés aux Centrafricains, sur des considérations d’opportunité exclusivement confessionnelle ne sauraient être acceptés et les Centrafricains ne veulent pas qu’ils demeurent à la tête de leur pays pour les humilier et prolonger leur calvaire.
Les enfants de Centrafrique ne sauraient continuer, indéfiniment, à se coucher devant n’importe quel quidam venu qui les menace grâce à l’avantage des armes en sa faveur, armes qu’il tient des ennemis du peuple centrafricain.
L’indépendance de la Centrafrique appelle une mobilisation de toutes les filles, de tous les fils et de touts(es) les amis (es) du peuple centrafricain pour que l’entreprise d’anéantissement du peuple centrafricain soit mise en échec.
Les Centrafricaines et les Centrafricains, en cette période tragiquement dramatique, où toutes les conditions sont réunies pour nous faire disparaître en tant que pays (nous n’avons pas d’ETAT déjà), ne doivent plus hésiter ou se poser des questions sur la nécessité de l’engagement véritablement politique pour conquérir notre indépendance. De toutes celles et de tous ceux qui ont été à la tête de la Centrafrique depuis plus de 50 ans, on ne trouvera pas un(e) seul(e) capable de se muer en femme ou homme politique digne d’œuvrer honnêtement pour l’indépendance réelle de notre pays. Nous les avons vus à l’œuvre où ils ont brillé par leur fourberie, leur couardise, commettant des crimes économiques et des crimes de sang.
L’engagement des Centrafricains dans l’action pour la conquête de l’indépendance de leur pays passe par le rassemblement de nouvelles forces neutres qui ne se sont pas compromises avec les hordes de barbares nazis qui, traîtreusement, ont profité des avantages matériels qu’elles ont pour nous infliger les pires oppressions, humiliations, destructions, pillages etc.… Il nous appartient, en priorité, de nous mobiliser, avec le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA) pour notre existence parmi les nations de ce monde.
La communauté internationale a la responsabilité de protéger notre peuple, conformément aux règles du droit international des gens. Nous avons, tout à fait le droit de demander à la communauté internationale de s’acquitter de ses obligations envers notre peuple.
Tous les Toubous, tous les barbares nazis venus du Soudan et du Tchad pour soumettre notre peuple, piller ses richesses, détruire son patrimoine, doivent être désarmés et renvoyés chez eux. Ainsi, nous reconstruirons notre pays des destructions qu’ils lui ont infligées avec la complicité des traîtres qui croyaient y trouver un quelconque bonheur.
L’indépendance ne sera que le fruit d’un engagement permanent car une fois conquise, elle sera constamment menacée de spoliation.
Nous ne serons en fête qu’une fois que notre pays sera libéré.
PASSEMA ENDJIAGO
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