Quelques jours après la nomination du nouveau Premier ministre, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a appelé mardi à la vigilance contre les "fauteurs de troubles" dans le pays. Elle a également évoqué la complexité de la transition politique dont elle a la charge.
À l’occasion de la fête nationale, qui marque le 54e anniversaire de l’indépendance de la Centrafrique, la présidente de transition Catherine Samba Panza a appelé mardi 12 août ses compatriotes à soutenir et à collaborer avec les forces internationales "pour extirper de nos quartiers les fauteurs de troubles que nous connaissons tous et qui continuent à semer le désordre dans notre pays". Elle a également dénoncé les "extrémistes" partisans du "projet suicidaire" de la partition du pays.
"Tous les indicateurs de notre société sont aujourd’hui au rouge et expliquent à eux seuls la difficile transition politique dont j’ai la charge", a-t-elle expliqué dans son discours.
Appel à plus de vigilance
"Notre pays n’a pas les moyens de son indépendance et de sa souveraineté, par la propre faute de ses filles et ses fils", a-t-elle poursuivi. Elle a également regretté que les autorités de la transition n’aient pas "les moyens de leur vision et de leur politique". "Le bilan de nos années d’indépendance ne nous fait pas honneur", a-t-elle déploré.
... suite de l'article sur Jeune Afrique