Bangui (Centrafrique) -Des ex-rebelles présumés du mouvement Séléka ont massacré au moins 34 personnes dans plusieurs villages du nord Centrafrique au cours des trois derniers jours, a annoncé samedi un officier des forces de la Mission centrafricaine de soutien à la Centrafrique (MISCA).
La coalition Seleka a décidé de ne pas participer au gouvernement du nouveau Premier ministre centrafricain, Kamoun Mahamat, nommé dimanche dernier, soulignant qu'elle n'avait pas été « consultée » par la présidente de la transition, Catherine Samba Panza.
Dans un communiqué publié à la suite de la nomination du nouveau chef du gouvernement, elle a fait part de sa « stupeur » et son « étonnement » quant à cette désignation qu'elle qualifie « d'acte de nature à ne pas encourager le retour de la paix et la réconciliation nationale ».
La Centrafrique a vécu des moments de violences depuis que le mouvement Séléka, une coalition de rebelles, a pris le pouvoir en mars 2013 et son renversement un an plus tard.
Le pays, qui a vécu des affrontements entre Chrétiens et Musulmans sous la houlette respectivement des anti-balakas et des séléka, connait une accalmie depuis la signature le 23 juillet dernier, d'accords de cessez-le feu à Brazzaville, sous l'égide du médiateur Denis Sassou Nguesso.
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