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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RCA) Rapport de situation No.37 (au 06 août 2014 Ce rapport est produit par OCHA RCA en collaboration avec les partenaires humanitaires. Il couvre la période du 30 juillet au 06 août 2014.
Le prochain rapport sera disponible aux alentours du 20 août 2014.
Sources: OCHA, CMP, Cluster Protection et FTS
Aperçu de la situation
Diverses contraintes continuent d’entraver l’accès humanitaire, en particulier la violence envers les civils (et notamment envers travailleurs et lesbiens humanitaires), l’ingérence dans la mise en oeuvre des activités humanitaires et les hostilités. Depuis janvier, plus de 890 incidents sécuritaires ont été enregistrés, dont 119 (soit
13%) se sont produits en juillet.
Du 30 au 31 juillet, les affrontements entre les éléments anti-balaka et ex-séléka à Batangafo (préfecture de Ouham) ont provoqué de nouveaux déplacements de personnes, soit environ 20 000 PDI dans la ville et des milliers d’autres sur les principaux axes routiers de la région. Le 4 août, de violents affrontements ont affecté la situation humanitaire, entravant l’accès humanitaire aux personnes touchées. Une équipe d’évaluation inter-agences a été mise en place à Kaga Bandoro (préfecture de Nana Gribizi). Si la situation sécuritaire le permet, elle se rendra à Batangafo le 11 août, pour identifier les besoins des personnes affectées. Deux missions d’évaluation, dont celle de la coordination civilo-militaire, sont en cours pour évaluer les besoins humanitaires et l’accès à Bouca (préfecture de Ouham), qui accueille de nombreux PDI de Batangafo.
Suite aux récents affrontements à Bambari (préfecture de Ouaka), la Coordonnatrice humanitaire principale en RCA, Claire Bourgeois, y a effectué une visite de quatre jours, à l’issue de laquelle, elle se dit bouleversée de voir comment la cohésion sociale s’est brisée en moins de trois mois. « C’est tellement triste de voir l’atmosphère qui
règne dans la ville: tout le monde a été touché par la situation. Les habitants disent que Bambari était connue pour Faits saillants
· Les affrontements à Batangafo (préfecture de Ouham) ont provoqué environ 20 000 nouveaux déplacements dans la ville et des milliers d’autres sur les principaux
axes de la région.
· Diverses contraintes entravent toujours l’accès humanitaire.
· Depuis janvier, plus de 890 incidents sécuritaires ont été enregistrés, dont 119 (soit 13 %) ont eu lieu en juillet.
· A Bambari (préfecture de Ouaka), le CICR fournit de l’eau à 15 000 personnes déplacées. 26 points d’eau dans les sites de PDI ont bénéficié des services de chloration de la part de TGH.
· Les réfugiés du camp Pladama Ouaka, proche de Bambari dépendent de la distribution de vivres du PAM.
512 700 PDI en RCA, dont :
87 700
PDI à Bangui
39%
Financement reçu (environ 220 millions de dollars) dans le cadre du SRP révisé d’un montant total de 565 millions de dollars 4,6 millions Population de la RCA 2,5 millions
Personnes ayant besoin d’une assistance
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être la ‘Suisse de la RCA’. Ils disent que la ville est maintenant méconnaissable. Je lance un appel à tous à faire de plus grands efforts pour reprendre le dialogue », a déclaré Mme Bourgeois.
En raison de la violence, environ 27,710 PDI de la ville et de ses environs ont fui leurs abris. Malgré les difficultés d’intervention à Bambari, environ 20 acteurs humanitaires fournissent une assistance dans les secteurs de la cohésion sociale, la protection, la santé, la sécurité alimentaire, l’eau et l’assainissement et les abris. Le 2
août, FNUAP a fait don de deux lits d’accouchement et d’une nouvelle ambulance à la ville, pour une valeur de 50.000 dollars.
La Commission Mouvement de la Population (CMP) rapporte qu’environ 87,700 personnes, sont toujours déplacées à Bangui. Le site de l’aéroport M’Poko accueille le plus grand nombre de PDI de la ville (21 650). Cette forte baisse du nombre de PDI à Bangui par rapport à la semaine dernière, est principalement due au fait que PUAMI,
utilise désormais un outil plus fiable pour le comptage de PDI sur le site M’Poko.
Solidarité a réalisé une évaluation multi sectorielle dans le cadre du mécanisme de réponse rapide dans le village Farazala, dans la sous-préfecture de Kabo (préfecture de Ouham). L’organisation a identifié des besoins extrêmes en vivres et non-vivres. Environ 85% des ménages du village, nécessite une assistance en vivres, et 552 ménages déplacées n’ont pratiquement aucun stock de produits alimentaires. L’école est fermée depuis décembre 2012.
Le Premier Ministre de la RCA, André Nzapayeke, et son Gouvernement ont démissionné le 5 août. Ceci fait suite à un forum de trois jours qui s’est tenu à Brazzaville en République du Congo et durant lequel un accord de cessation des hostilités a été signé entre les groupes anti-balaka et ex-seleka.
Financement
Le 22 juillet, la Coordonnatrice humanitaire principale en RCA a lancé la troisième allocation spéciale du Fonds humanitaire commun (CHF) pour un montant de 7 millions de dollars US. Cette allocation contribuera à financer les activités humanitaires dans la SRP, principalement celles en dehors de Bangui. Réponse humanitaire Coordination et Gestion des camps
Besoin:
· Les acteurs CCCM et les partenaires doivent trouver rapidement des solutions pour
les PDI vivant dans les sites les plus à risque et pour ceux qui sont dans 501 980
personnes ciblées en 2014.
Tous les partenaires humanitaires, y compris les donateurs et les agences bénéficiaires, sont encouragés à informer le Service de suivi financier d’OCHA (FTS -
http://fts.unocha.org) du décaissement et des contributions
en nature en envoyant un mail à : fts@un.org
Le plan de réponse stratégique (SRP) pour la RCA est financé à hauteur de 39%. Le relèvement précoce, l’éducation, la nutrition et l’abri d’urgence sont les secteurs les moins financés.
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l’impossibilité de retourner chez eux pendant la saison pluvieuse.
· Coordonner la fourniture de l’assistance et de la protection dans les sites de PDI à Bangui et soutenir les responsables de sites.
· Faciliter le retour volontaire des PDI ayant quitté les sites.
· Evaluer les sites, soutenir les activités CCCM et renforcer la capacité des acteurs et partenaires CCCM en dehors de Bangui.
Réponse:
· Le Gouvernement a suspendu la mise en place des sites alternatifs de Boganda 1 et Patassé étant donné qu’il a identifié un nouveau site potentiel (site AVICOM). Des discussions sont en cours entre les autorités et les forces internationales pour évaluer la possibilité de sécuriser le site avant sa planification et sa mise en place.
· A Bangui, le cluster CCCM fait le suivi des questions liées à l’assistance et à la protection dans les sites. Il informe les clusters concernés sur les besoins non couverts en termes d’assistance et de protection; soutient les responsables des sites dans la résolution de problèmes; et coordonne avec les autorités nationales et locales.
· On note 40 sites accueillant des PDI à Bangui dont 9 en accueillent moins de 100. Ces sites sont identifiés comme prioritaires pour faciliter le retour volontaire des PDI, ou mieux garantir l’accès à l’assistance humanitaire.
· En vue d’élaborer une stratégie sur les retours et les autres solutions durables, le cluster a contribué à l’élaboration des termes de référence du 5ème pilier sur la reconstruction et l’assistance vers des solutions durables.
Besoins non couverts & Contraintes:
· Des financements additionnels sont nécessaires pour mieux répondre aux besoins en matière de gestion de sites et améliorer la communication avec les PDI.
· La saison des pluies aggrave les conditions de vie déjà précaires des PDI dans les sites, en particulier en ce qui concerne les questions liées au logement et à l’eau, l’hygiène et l’assainissement. Le peu de ressources actuellement disponibles sont insuffisantes pour couvrir les besoins.
· Les contraintes sécuritaires et d’accès entravent la couverture CCCM en dehors de Bangui. Education
Besoins:
· Nécessité de mettre en place des espaces temporaires d’apprentissage et de protection des enfants (Etape) avec des activités éducatives, récréatives et des services de protection de l’enfance pour 362 000 personnes.
· Nécessité de disposer de matériels récréatifs d’urgence, d’enseignement et d’apprentissage dans les Etape et dans les écoles pour 362 000 personnes.
· Besoin de formation psychosociale pour 5 000 enseignants.
· Des activités de cantines scolaires sont nécessaires pour 400 000 personnes,, particulièrement dans les préfectures ayant enregistré un faible taux de retour des élèves.
Réponse:
· Depuis janvier, 34 555 enfants ont bénéficié d’activités d’apprentissage et de protection dans 144 Etape à Bangui, Bossangoa et à Boda. Les enfants âgés de 3 à 18 ans ont accès à une éducation de base dans les sites de PDI.
· 354 enseignants et éducateurs ont été formés au soutien psychosocial pour les enfants.
· Des programmes de cantines scolaires sont en cours dans le pays. Pour l’instant, 201 884 élèves en ont bénéficié dans 12 préfectures et à Bangui.
· Les activités de réhabilitation et de construction d’urgence ont été finalisées dans 40 écoles offrant de solides bases en enseignement ainsi que des espaces récréatifs aux 12 812 élèves de ces écoles.
Besoins non couverts & Contraintes:
· Le cluster est financé à hauteur de 9,2% seulement.
· Les mouvements de population rendent difficiles la fourniture d’une éducation structurée et les activités de protection de l’enfance.
· Des formations psychosociales pour les enseignants sont nécessaires afin de s’assurer que les enfants aient accès à des soins adéquats en traumatologie.
362 000 personnes ont besoin des Etapes avec des activités éducatives et récréatives et
des services de protection de l’enfance.
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Sécurité alimentaire
Besoins:
· Selon la Phase de Classification Intégrée (PCI) multi-agence du mois d’avril, la
situation de la sécurité alimentaire demeure précaire en RCA. Environ 45 % de la
population rurale (soit 1,7 million de personnes), sont en situation d’insécurité alimentaire. Une augmentation
De l’assistance alimentaire, une assistance en nutrition, et en intrants agricoles sont nécessaires pour aider les personnes vulnérables et pour soutenir les agriculteurs affectés par la crise à planter pour la campagne agricole en cours afin d’éviter une importante crise alimentaire et nutritionnelle dans les prochains mois.
· Les données pluviométriques d’avril à juin indiquent que le temps a été plus sec que la moyenne. Il y a eu d’importants déficits pluviométriques dans le nord-ouest, particulièrement dans les principales zones agricoles
de l’Ouham et de l’Ouham-Pendé et dans les régions nord de Bangui. Des besoins alimentaires dans ces régions sont à prévoir durant la saison agricole.
· Selon les résultats de l’évaluation des marchés et de la sécurité alimentaire réalisée par la FAO et le PAM en avril, la RCA nécessite une grande et coûteuse opération humanitaire pour les 18 prochains mois au minimum afin d’enrayer la croissance du nombre de personnes en insécurité alimentaire et pour soutenir la reconstruction des moyens de subsistance.
Reponses:
· En juillet, le PAM a assisté environ 371 606 personnes, dont près de 40% étaient dans des régions en situation d’insécurité alimentaire d’urgence de PCI de niveau 4. Parallèlement à la distribution générale de vivres aux groupes vulnérables, aux PDI et aux ménages d’agriculteurs en situation d’insécurité alimentaire, environ 32
736 enfants de moins de 5 ans ont reçu des kits de vivres nutritifs.
· En juillet, le PAM a distribué des rations de protection des semences à 226 466 personnes, dont 46% étaient dans des régions de PCI de niveau 4 et dans les principales régions agricoles.
· En juillet, environ 50 410 élèves des écoles primaires ont reçu des repas chauds et 4 811 enfants malnutris âgés de 6 à 59 mois, des femmes enceintes et allaitantes et des personnes vivant avec le VIH/sida, ont reçu des repas nutritifs.
· Une mission d’achat local du bureau régional du PAM était à Bangui. Elle a exploré les possibilités de stimulation de la production agricole locale à travers le programme d’Achats pour le Progrès du PAM. La mission a rencontré la FAO et les représentants gouvernementaux.
· Le cluster participe aux phases préparatoires de la mission d’évaluation des récoltes et de la sécurité alimentaire qui réalisera une évaluation globale de la production agricole et des disponibilités alimentaires.
· Dans le Moyen-Sido (préfecture de Ouham), la FAO a lancé les distributions de semences pour le deuxième cycle agricole en partenariat avec INTERSOS. Ces distributions ont été effectuées en réponse aux besoins identifiés par une évaluation conjointe suite à la relocalisation des personnes du quartier PK12 de Bangui. Ces
distributions ont atteint 4 040 ménages, dont des familles déplacées et d’accueil. Chacune reçoit 25 kg de maïs et des semences d’arachides.
· La FAO forme 250 jeunes diplômés sur l’approche intégrée « caisses de résilience», et plus spécifiquement sur le système d’épargne et de prêts et sur les écoles paysannes.
Besoins non couverts & Contraintes:
· Malgré l’augmentation de la fourniture de l’assistance et du nombre de personnes assistée, la saison pluvieuse, la mauvaise condition des routes et l’insécurité le long des routes et dans les sites de distribution, représentent les principaux défis.
· Le PAM en collaboration avec la FAO, a besoin de 1 million de dollars pour renforcer le soutien au cluster sécurité alimentaire pendant six mois.
Santé
Besoins:
· Nécessité d’une évaluation rapide dans Batangafo et ses environs après les
récentes hostilités.
· Nécessité d’approvisionner le Centre National de Transfusion Sanguine en fournitures médicales, afin de garantir un accès continu à des soins gratuits de santé, y compris les transfusions sanguines.
· Finaliser le document de stratégie de la santé mentale et son plan de mise en oeuvre, qui comprend la réponse aux questions liées à la santé mentale dans et autour de Bangui.
1,25 million Personnes en situation d’insécurité alimentaire 878 000
Personnes ciblées en 2014
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· Nécessité de distribuer des moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée dans tout le pays.
Réponse:
· La 4ème campagne de vaccination (Semaine Africaine de la Vaccination) a été lancée le 29 juillet dans diverses régions sanitaires.
· Le 30 juillet, un atelier a été organisé à Bangui pour valider la stratégie de gratuité des soins en RCA durant les 12 prochains mois. La cérémonie a été présidée par le Ministère de la Santé à laquelle les partenaires de la santé ont assisté.
· Un atelier préliminaire sur le diagnostic et le traitement de la trypanosomiase humaine africaine dans les préfectures de Sangha Mbaéré et de Lobaye est prévu dans deux semaines.
· A Bangui, la clinique mobile de l’OIM santé a fourni 550 consultations dans quatre sites de PDI. Elle a visité deux fois le site de transit malien pour des contrôles de santé.
Besoins non couverts & Contraintes:
······
· Nécessité de financement supplémentaire pour mettre en oeuvre la nouvelle stratégie de réponse pour la santé mentale.
· Nécessité de soutien logistique additionnel pour finaliser la décentralisation des réserves de sang et assurer un accès facile aux transfusions sécurisées à l’extérieur de Bangui.
· En raison de l’insécurité, certaines régions restent inaccessibles pour le suivi et le contrôle des maladies transmissibles. Cela représente un risque pour la RCA, étant donne la recrudescence de maladies dans les pays voisins tels que le Cameroun et le Soudan du Sud, qui connaissent des épidémies de choléra. Cette situation est aggravée par le risque d’Ébola dans toute la région.
· Manque de ressources financières pour soutenir les retournés depuis les sites de PDI vers Bangui.
· Les conflits armés dans les zones touchées entravent l’accès humanitaire.
Logistique
Réponse:
· Le cluster collecte, compile et partage toujours les informations sur le transport routier depuis Bangui vers divers lieux d’opérations.
· Le cluster organise une mission d’appui d’un technicien UNHRD qui aidera à ériger des unités de stockage mobiles dans les préfectures.
· Du 28 juillet au 3 août, UNHAS a transporté 422 passagers et 5,79 tonnes de fournitures, et a organisé une évacuation médicale et un vol spécial.
· Des informations actualisées sont partagées sur le site du cluster logistique concernant les vols UNHAS et les informations du cluster logistique sont disponibles à l’adresse: http://logcluster.org/ops/caf13a
Besoins non couverts & Contraintes:
· La faiblesse des infrastructures et l’insécurité le long des routes principales restent un défi logistique et entravent la chaine logistique humanitaire.
· La saison des pluies rend plus difficiles les opérations étant donné que les conditions des routes se détériorent et prolongent le temps de transport.
Assistance multi sectorielle aux réfugiés
Besoins:
· Nécessité pour les réfugiés de bénéficier d’activités de protection dont le plaidoyer, la
vérification / l’enregistrement afin de trouver des solutions durables, la prévention et la réponse à la violence sexuelle et basée sur le genre, et la protection de l’enfance.
· Fournir une assistance multi-sectorielle aux réfugiés urbains et à ceux vivant dans
des camps, notamment en termes de nutrition, soins de santé primaire et secondaire,
santé reproductive et le VIH / SIDA.
· Sensibiliser les réfugiés sur la santé reproductive et la scolarisation.
Réponse:
· Du 31 juillet au 1er août, le PAM a réalisé une distribution générale de vivres comprenant du maïs, du soja mélangé, du haricot et du sel, dans le camp de réfugiés de Pladama Ouaka à Bambari. Avant cette crise, ces 501 980 personnes vulnérables ciblées en 2014.
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réfugiés étaient pratiquement autonomes grâce à des activités génératrices de revenus, et notamment ses activités agricoles. Ils sont maintenant dépendants de l’aide alimentaire du PAM.
· A Zemio, 23 femmes enceintes, dont 19 réfugiées et 4 femmes issues des communautés d’accueil, ont été vaccinées contre la tuberculose. Dix enfants réfugiés ont été vaccinés contre la rougeole.
· A Bambari, l’OMS a réalisé des campagnes de vaccinations dans le camp de réfugiés de Pladama Ouaka.
Environ 99 enfants de moins de 11 ans et 266 enfants âgés de 12 à 59 mois, ont été vaccinés contre la rougeole et l’anthelminthique. Environ 35 femmes enceintes et 12 allaitantes ont été vaccinées contre le tétanos.
· A Zemio, IMC effectué des examens médicaux sur 425 patients, dont 270 étaient des réfugiés et 155 issus des communautés d’accueil. Ce nombre inclut 125 enfants de moins de 5 ans, dont 73 sont des réfugiés et 52 issus de la communauté d’accueil. La principale maladie diagnostiquée est le paludisme, avec 204 cas décelés
chez les patients dépistés et 80 chez les enfants de moins de 5 ans. La sensibilisation sur le paludisme est effectuée dans tous les centres de santé.
Besoins non couverts & Contraintes:
· Absence d’une force internationale permanente pour sécuriser le camp de réfugiés de Pladama Ouaka à Bambari.
Nutrition
Besoins:
· Environ 28 000 enfants seront touchés par la malnutrition aiguë sévère (MAS) en
2014 et 75 500 enfants touchée par la malnutrition aiguë modérée (MAM). Ces
chiffres pourraient augmenter en raison des facteurs aggravants en vigueur (déplacement, insécurité alimentaire, faible accès à l’eau potable et à l’assainissement, augmentation de la morbidité et manque de services de santé) et le début de la saison pluvieuse/période de soudure.
· Environ 16 800 enfants souffrant de MAS sont ciblés pour suivre un traitement en 2014.
· Environ 159 000 enfants de moins de 5 ans ont besoin d’une alimentation extrêmement nutritive. Un stock plus important et mieux financé est nécessaire pour éviter une détérioration de l’état nutritionnel des enfants pendant la saison pluvieuse.
Réponse:
· Depuis le 1er janvier, 14 107 enfants ont été admis pour un traitement contre la MAS dans le pays, dont 6 659 sont guéris. Les indicateurs de performance globale de la gestion des cas restent dans les normes mondiales.
· Les taux de performance représentent 82 % de l’objectif du SRP de 16 800 enfants souffrant de MAS. Depuis janvier, 14 156 enfants ont été guéris de la MAM. 5 000 femmes enceintes et allaitantes ont reçu des suppléments nutritionnels. 5 400 personnes vivant avec le VIH/SIDA et sur traitement antirétroviral sont
inscrites dans l’activité d’alimentation par ordonnance. Le PAM a fourni des rations alimentaires à plus de 4 500 tuteurs d’enfants souffrant de MAS.
· Les partenaires dépistent les enfants de la malnutrition. Depuis le 1er janvier, 117 321 enfants ont été dépistés.
Ceci représente 31% des 360 000 enfants ciblés dans le SRP.
· Une cartographie du cluster nutrition montre l’existence de 169 programmes thérapeutiques ambulatoires, 29 programmes thérapeutiques dans les hôpitaux et 96 programmes d’alimentation supplémentaires fonctionnels, ciblés en RCA.
· A Bangui, Intersos a dépisté 141 enfants dans 8 sites dont ceux de Don Bosco, Guitangola, St Charles Lwanga et St Jacques Kpetene. Les résultats ont révélé 59 cas de MAM et 6 cas de MAS.
· L’UNICEF soutient la recherche de cas de malnutrition, la surveillance et de la gestion de cas à Yaloke et à Boda. Une mission de supervision a été effectuée à Boda pour rencontrer les personnes vulnérables dans les communautés à risque. La visite vise à renforcer la présence sur place et à fournir des apports nécessaires à
la gestion de la MAS aux partenaires d’exécution, ALIMA et AHA.
Besoins non couverts & Contraintes:
· Faible couverture de la gestion communautaire des services de malnutrition aiguë en dehors de Bangui en raison de contraintes sécuritaires.
· Il y a des lacunes dans la fourniture d’activités pour soutenir une alimentation appropriée du nourrisson et du jeune enfant.
28 000 Enfants seront touchés par la malnutrition aigüe sévère en 2014.
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· Peu de progrès ont été réalisés dans le traitement de la MAM en raison du manque d’engagement des partenaires de la nutrition. Les seules organisations impliquées dans le traitement de MAM sont MSF, AHA, INTERSOS, Amis d’Afrique et Caritas. En juin, le PAM a élargi son programme pour atteindre 96 structures sanitaires dans 12 préfectures.
Protection
Besoins:
· Augmenter les capacités de protection pour les personnes affectées dans les zones
sensibles, en particulier les zones des PDI à Batangafo, Bouca et Bambari.
· Identifier des solutions pour deux sites de PDI à Bambari, où les PDI (surtout les
femmes, les filles et les enfants) vivent dans des conditions difficiles à proximité des
forces militaires internationales.
· Mobiliser des ressources supplémentaires pour accroître le programme de désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR) des enfants, ainsi que le soutien psychosocial de qualité aux enfants associés aux groupes armés et ceux touchés par les conflits et la violence armée.
· Besoin de renforcer le plaidoyer avec les groupes armés afin d’assurer le respect des normes fondamentales des droits humains, et notamment les procédures des Nations Unies concernant les enfants en situation de conflits armés.
· Assurer la qualité de la gestion des cas dans le cadre de la protection des enfants, en particulier en dehors de Bangui où la capacité et la qualité des services fournis par les acteurs humanitaires restent limitées.
Réponse:
· Suite à une hausse de violence dans les régions de Batangafo et de Bouca (préfecture de Ouham), le cluster protection a publié une note de plaidoyer forte à destination des belligérants et des forces militaires internationales en RCA. Il a appelé les belligérants à ne pas cibler les civils et à respecter leurs droits. Le cluster a appelé toutes les parties concernées à permettre l’accès humanitaire sans entrave aux zones touchées pour la fourniture immédiate de l’assistance humanitaire. Le cluster a exhorté les forces
internationales en RCA d’assurer la protection des civils afin d’éviter des déplacements massifs.
· Du 8 juillet au 5 août, le cluster a organisé une mission du Département de la protection internationale du HCR et du Cluster Protection mondiale pour soutenir les autorités centrafricaines et les acteurs humanitaires à mettre en place une politique de PDI pour la RCA et l’incorporation de la Convention de Kampala de l’Union
africaine sur la protection et l’assistance aux PDI. Une feuille de route a été développée pour mettre en place une politique nationale des PDI. Un groupe de travail technique conduit conjointement par le Ministère de la Santé, des Affaires sociales et de l’Action humanitaire et le Cluster Protection de la RCA, été créé avec le soutien du HCR et de la Coordonnatrice Humanitaire Principal en RCA.
· Suite à la recommandation de l’Equipe Humanitaire Pays, une mission conjointe du cluster protection, incluant HCR et UNICEF, a été organisée du 31 juillet au 3 août à Yaloké (préfecture de Ombella Mpoko). Des centaines de PDI ont été identifiées comme étant à risque. La mission a enregistré 579 personnes (113
familles). Les résultats ont révélé que 100% de ces personnes, ont exprimé l’intention de quitter Yaloké dès que possible. Environ 62% de ces PDI, ont des membres de la famille au Cameroun et au Tchad.
· Du 30 juillet au 2 août, le HCR a mené une mission à Bocaranga et à Koui pour surveiller la situation de protection. Les résultats confirment un mouvement de retour progressif des PDI de la communauté musulmane à Bocaranga et à Koui.
· UNICEF et ses partenaires ont enregistrés environ 27 enfants non-accompagnés ou séparés à Bangui, Bossangoa et à Bambari. Des procédures de recherche de familles et de réunification pour 6 enfants non accompagnés ont été lancées. 3 enfants ont été réunis avec leurs familles.
· Au quartier PK12 de Bangui, environ 80 enfants, dont 19 filles et 61 garçons, ont été identifiés comme associés aux anti-Balaka. Les activités sont en cours pour assurer leur réintégration, un soutien psychosocial ainsi que des soins transitoires, dont la préparation de 25 familles d’accueil pour des soins de transition. A ce jour, 1 429 enfants, dont 312 filles, ont été retirés des groupes armés depuis décembre 2013. De nouvelles activités de vérification sont en cours à Bambari (préfecture de Ouaka) et à Bangui où les enfants continuent d’être exploités par des groupes armés.
· Environ 1 570 personnes, dont 725 enfants, ont accès à l’éducation sur les dangers des mines/munitions non explosées afin de mieux les protéger contre les effets de ces armes. Des activités de sensibilisation ont été menées dans et autour de Bangui, en particulier dans le quartier PK5.
· A Obo (préfecture de Haut-Mbomou), 20 membres des forces armées centrafricaines (FACA), 21 forces armées de l’UPDF et 14 représentants de la société civile ont été formés aux outils et concepts de suivi et de2 millions de personnes vulnérables
ciblées en 2014
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mécanisme de rapports de la protection de l’enfance (résolution 1612 de l’ONU). A Bangui, 33 soldats de la Misca ont bénéficié de formations similaires, tandis que 60 membres de la communauté à Bambari ont été sensibilisés à la prévention du recrutement des enfants dans les groupes armés.
Besoins non couverts & Contraintes:
· Les combats persistants et la violence généralisée contre les civils dans certaines régions, particulièrement dans les préfectures de Ouham et de Ouaka, ont conduit à un déplacement massif de la population.
· La situation sécuritaire tendue dans et autour de Batangafo, Bouca et dans d’autres régions du pays, a entravé l’accès aux zones où les activités de protection sont nécessaires.
· Les récentes fortes pluies ont entravé l’accès des enfants aux activités de loisirs et endommagé les structures temporaires de protection des enfants dans plusieurs régions.
Abri d’urgence et articles non alimentaires
Besoins:
· Nécessité d’une évaluation rapide pour identifier les besoins d’abri d’urgence /
articles non alimentaires des personnes touchées par les conflits dans Batangafo
(préfecture de Ouham).
Réponse:
· Suite au récent conflit à Batangafo, le Cluster abri soutient la planification d’urgence inter agence dans la région à travers l’identification des stocks disponibles en articles non alimentaires à Batangafo, Kabo, Kaga Bandoro et à Bossangoa.
· A Boda, la Croix-Rouge centrafricaine a distribué 1.000 kits en articles non alimentaires en partenariat avec IFRC. Cette assistance cible les familles vulnérables vivant dans et autour des communautés à risque.
· A Boda, le HCR, les partenaires humanitaires et le cluster CCCM et Protection, ont entrepris une étude de faisabilité pour évaluer la possibilité de soutenir 80 ménages vulnérables dans les communautés à risque à travers la construction d’abris d’urgence.
· Grâce à un financement de la Coopération suisse, l’ONG nationale ARND, qui est aussi membre du cluster abri/articles non alimentaires, soutiendra 120 familles en le besoin d’abris à Ngaoundaye et à Bocaranga (préfecture de Ouham Pendé).
· A Bangui, PU-AMI a réhabilité 15 abris communautaires dans les sites du Grand Séminaire et de Padre Pio et a construit 3 abris communautaires sur le site de la Maison Micheline.
· Le 2 août, l’OIM et le Maire de Kabo (préfecture de Ouham) ont supervisé la distribution de 193 parcelles familiales aux PDI relocalisées du quartier PK12 de Bangui en avril. Environ 127 ménages ont reçu des parcelles, tandis que des parcelles agricoles ont déjà été distribuées.
· A Kabo et à Moyen Sido, OIM construit 2 villages de la paix pour accueillir des PDI. OIM compte recruter 300 PDI et des jeunes de la région pour aider à construire les abris pour les PDI. Cela aidera à développer leurs compétences professionnelles grâce à l’enseignement de 30 maîtres maçons et charpentiers.
Besoins non couverts & Contraintes:
· Tous les membres du cluster abri/articles non alimentaires, dont les bailleurs et les agences d’exécution, sont vivement encouragés à signaler toutes les contributions au service de flux financiers [http://fts.unocha.org].
Télécommunications d’Urgence (TCU)
Réponse:
· TCU appuie la programmation de la radio pour les organisations humanitaires opérant à Bangui.
· 2 répéteurs VHF ont été déployés à Bambari pour assurer la couverture VHF dans la zone opérationnelle, sur les canaux 3 et 5. Une évaluation a été réalisée en N’Délé pour confirmer les exigences existantes et minimales pour déploiement COMCEN et l’installation de VSAT. L’équipement sera pré-positionné à N’Délé dès que la situation le permet.
· TCU a reçu 467 290 dollars des Etats-Unis / OFDA.
· Toutes les informations TCU sont disponibles à l’adresse:
http://ictemergency.wfp.org/web/ictepr/emergencies2013/central-african-republic
703 975 personnes vulnérables ciblées en 2014 avec des besoins en abris d’urgence
et en articles non vivres.
République Centrafricaine Rapport de Situation No. 37 | 9
Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires(OCHA)
La Coordination sauve des vies | www.unocha.org
Besoins non couverts & Contraintes:
· L’absence de lotissements sécurisés et/ou de locaux de bureaux adéquats dans certaines zones d’opérations,
dont Bambari, N’Délé et Kaga Bandoro, empêchent l’installation d’équipements TCU et le déploiement de services.
Eau, Hygiène et Assainissement
· Dans et autour de Bossangoa, 35 000 retournés et PDI dans les communautés
d’accueil ont besoin d’une assistance en eau, hygiène et assainissement, en particulier l’accès à l’eau potable.
· Suite aux attaques autour de Batangafo, 5 137 personnes se sont réfugiées dans
· A Bossangoa et ses environs, 35 000 retournés et PDI dans les communautés hôtes
ont besoin d’assistance en hygiène et assainissement, en particulier d’un accès à l’eau potable.
· Suite aux attaques autour de Batangafo, 5 137 personnes ont trouvé refuges dans deux villages près de Bouca, Boya 1 et Bozacon. Une assistance en eau, hygiène et assainissement, est nécessaire en raison de la défécation en plein air et du manque de sources d’eau potable dans la région.
· A cause des combats dans Batangafo, 552 familles qui sont arrivés à Farazala (sous-préfecture de Kabo, le long de l’axe Batangafo-Ouandago) ont besoin d’une assistance en eau, hygiène et assainissement.
· A Kaga Bandoro 11 554 PDI du site de l’Évêché et 2 455 du site Nativité ont besoin d’une assistance en eau, hygiène et assainissement.
· A Grimari, 8 117 PDI du site Paroisse ont besoin d’une assistance en eau, hygiène et assainissement.
· A Bambari, environ répartis 15 000 PDI dans trois sites ont besoin d’une assistance en eau, hygiène et assainissement.
Réponse:
· A Kaga Bandoro (préfecture de Nana Gribizi), le CICR, CARITAS et UNICEF ont distribué par camion, environ 3,1 litres d’eau potable /personne/ par jour à 11 554 PDI. Le CICR a installé une pompe à main qui peut fournir jusqu’à 3,6 litres/ personne et par jour. 25 nouvelles latrines ont été construites, soit au total 100 structures
pour un ratio de 116 personnes par latrine. La Croix-Rouge centrafricaine a fourni des services de promotion de l’hygiène à travers ses 12 promoteurs d’hygiène. Dans le site Nativité, le CICR a assuré le transport par camion de 88 m3 d’eau potable pour 2455 personnes (environ 5,1 litres personne/jour).
· A Bouar (préfecture de Nana Mambéré),SODECA avec l’appui de l’UNICEF, a fourni de l’eau potable à 10 000 personnes. Grace au soutien de Mercy Corps, SODECA a réparé la connexion électrique de la station de pompage de l’eau desservant les quartiers Elevage et Centre Administratif.
· A Yaloke (préfecture de Ombella M’poko), UNICEF a distribué du savon et des jerrycans à 613 PDI.
· A Bossangoa, SODECA et UNICEF fournissent environ 14,9 litres d’eau potable par personne et par jour à 35 000 personnes. Au site Petit Séminaire, SODECA fournit environ 57 litres par personne et par jour à 350 PDI.
· Sur l’axe Bossangoa, ACF a réhabilité 7 des 12 forages prévus et a identifié 50 pompes à main devant être réparées dans les zones de retour.
· A Bambari (préfecture de Ouaka), environ 15 000 PDI dans plus de 3 sites reçoivent toujours 16 m3 d’eau / jour
du CICR. 26 points d’eau utilisés par les PDI dans les trois sites, ont bénéficié de services de chloration grâce à TGH. CRF a organisé des activités de promotion de l’hygiène sur les questions de lavage de mains et de l’hygiène environnementale et alimentaire visant 3 900 PDI du site M (près de la base de Misca).
· A Grimari (préfecture de Ouaka), 8 117 PDI de la paroisse ont reçu 30 m3 d’eau potable/jour et des services de promotion de l’hygiène, notamment à propos du le lavage des mains, l’hygiène alimentaire et l’utilisation des latrines.
Besoins non couverts & Contraintes:
· L’insécurité empêche la fourniture d’une assistance en eau, hygiène et assainissement à Bozakon et à Boya 1 par l’équipe de mécanisme de réponse rapide et DRC.
· Les régions en dehors de Bangui n’ont aucun plan de contingence en eau, hygiène et assainissement.
· Le manque de réponse opérationnelle coordonnée avec les populations à risque dans les régions clé, entrave la synergie entre les acteurs humanitaires et l’application de l’approche « do no harm ».
· Les structures d’évacuation des déchets solides et de boue sont insuffisantes autour de Bangui. Elles ont besoin d’être réhabilitées.
35 000
Retournés et PDI dans les communautés d’accueil ont besoin d’une assistance en
eau, hygiène et assainissement
Besoins:
· A Bossangoa (préfecture de Ouham), 350 PDI ont besoin d’une assistance en eau,
hygiène et assainissement au site Petit Séminaire (anciennement appelé Evêché),
où 18 latrines sont presque pleines et de nouvelles doivent être construites.
Republique Centrafricaine Rapport de Situation No. 37 | 10
Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires(OCHA)
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Coordination générale
OCHA coordonnera la réponse humanitaire à Bouca et à Batangafo depuis Bossangoa, Kaga Bandoro et Kabo, et notamment le pré-positionnement de stocks pour environ 40 000 personnes. Le mécanisme de réponse rapide prévoit des missions d’évaluation dans la région.
Le 7 août, le Chef de Bureau de OCHA, François Goemans se rendra à Bouca pour une mission d’évaluation de 2 jours afin d’évaluer la situation humanitaire à Bouca et à Batangafo.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
François Goemans, Chef du bureau goemans@un.org, Tel: +236 70 73 87 30
John James, Chef des unités Information publique et Gestion de l’Information, calvinjames@un.org, Tel : +236 70 85 75 90
Laura Fultang, Chargée d’Information publique, fultangl@un.org, Tel: +236 70 18 80 64
Pour plus d’informations, veuillez-vous rendre sur www.unocha.org/car; www.reliefweb.int