La formation d’un gouvernement « élargi » en Centrafrique s’annonce compliquée. Près de dix jours après sa nomination au poste de Premier ministre, outre le fait qu’il ne semble pas faire l’unanimité, Mahamat Kamoun n’a toujours pas annoncé la liste de ses ministres.
Rien ne va plus dans les coulisses de la politique centrafricaine. A peine a-t-il été nommé Premier ministre, que le successeur d’André Nzapayéké est taxé d’indésirable. Mahamat Kamoun, nommé le 10 août, n’a toujours pas formé son gouvernement, ni fait ses preuves, qu’une partie de la classe politique et de la société civile appelle à son départ. Elle estime que M. Kamoun, en tant qu’ancien directeur de cabinet de Michel Djotodia, est trop lié à la Séléka. De son côté, l’ex-rébellion refuse de participer au gouvernement, reprochant à la présidente Catherine Samba-Panza de ne pas l’avoir consulté avant de nommer Mahamat Kamoun.
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