La Centrafrique a enfin un gouvernement. La liste de ses membres a été divulguée ce vendredi après-midi, quelques heures à peine après une adresse à la nation dans laquelle la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, a confirmé le choix de Mahamat Kamoun au poste de Premier ministre. Mise sous pression par une partie de la classe politique, la présidente de transition de la Centrafrique a affirmé une position de fermeté.
Cette volonté de fermeté transparaissait déjà dans l'adresse à la Nation que Catherine Samba-Panza a prononcé ce matin. Un discours au cours duquel la présidente de la transition a cherché à justifier, en dépit des contestations, le choix de son Premier ministre, Mahamat Kamoun. Un homme dont elle a fait l'éloge en cinq points : un « symbole de symbiose communautaire », un « modèle d'humilité », un homme susceptible de permettre à la Centrafrique d'entretenir des relations normales avec certains de ses voisins, etc.
Dès ce vendredi matin, Catherine Samba-Panza dénonçait les « agitations » qui ont suivi le choix de son Premier ministre et mettait en garde les Centrafricains contre « toutes les manipulations qui s'organisent chaque jour pour déstabiliser les autorités de la transition ».
Vers un dialogue politique national
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