La plateforme politique «Sauvons Le Centrafrique » a suivi avec effarement l’adresse à la nation de la Cheffe de l’Etat de Transition, en date du 22 Août 2014, ainsi que la mise en place du Gouvernement dit inclusif. Cette adresse, qui porte en elle-même les germes supplémentaires d’une profonde crise politique, sonne le glas d’une transition consensuelle, qui a désormais laissé place à une coterie familiale dont l’objectif est loin des exigences républicaines.
Le véritable vaudeville qui a précédé et suivi la désignation du Premier Ministre ainsi que la formation du Gouvernement, au mépris de l’ardent souhait de tous les acteurs nationaux et internationaux de trouver un consensus est une immense déception pour toutes les bonnes volontés qui travaillent à la réussite de la transition.
De même la plateforme « Sauvons le Centrafrique » a été troublée par la déclaration du Représentant Spécial du Médiateur, le Général Essongo, en date du 23 Août 2014, sur Radio France Internationale, par laquelle, au mépris de la réalité, il affirme que la désignation et la mise en place du gouvernement se sont faites conformément aux valeurs cardinales de la transition, à savoir concertation et consensus.
A partir de cette déclaration, les Centrafricains se rendent compte qu’ils sont désormais seuls et que la médiation a choisi son camp. Le moment venu, chacun devra avoir le courage de faire face à ses responsabilités.
Fort de ce qui précède, la plateforme « Sauvons le Centrafrique » appelle instamment toutes les forces vives de la nation, désireuses de faire échec à ce plan machiavélique, à la constitution d’une union sacrée, afin de préserver notre pays d’un chaos supplémentaire.
Le COORDONNATEUR ADJOINT
DOCTEUR MAITART DJIM-AREM