Les journaux paraissant à Bangui ont consacré leurs manchettes aux questions politiques et au lancinant problème de l’électrification de la capitale centrafricaine..
A quand Bangui, ville des ténèbres, va-t-elle retrouver la lumière''? A interrogé L'hirondelle, annonçant l'application d'un nouveau programme de délestage dans toute la ville, suivant les principes d'équité et d'égalité.
Le journal note que la capitale centrafricaine ne dispose plus du courant électrique que pendant huit heures contre douze heures dans un passé encore récent. Elle n'a donc plus droit qu'au tiers d'une consommation normale qui est de 24 heures, dénonce l'hirondelle.
Le même journal note que les choses n'avancent pas comme on pouvait s'y attendre, dans le sens de la réhabilitation et du renforcement des centrales hydrauliques de Boali, en dépit de l'implication de nombreux partenaires, dont la Chine.
Le Palmarès a fait observer, pour sa part, qu'avec l'arrivée des forces internationales, le besoin en électricité se fait de plus en plus grand alors que la quantité produite n'est pas en mesure de satisfaire tout le monde.
Le Journal la Renaissance affirme, quant à lui, que la crise énergétique à Bangui a des répercussions sur les plans économique et social.
Les secteurs qui utilisent l'énergie électrique sont en train de disparaitre alors que les braquages se multiplient à Bangui'', note Renaissance.
Le Pays a consacré ses commentaires aux questions politiques. Ce journal s'est notamment demandé que serait la RCA sans Bozizé et Djotodjia?
Leur temps est révolu et la moindre des choses qu'ils peuvent encore donner aux Centrafricains c'est de leur foutre la paix'', écrit-il.
Le Démocrate a titré, pour sa part, sur l'interview que la présidente centrafricaine, Mme Catherine Samba Panza, a accordée, mardi, à une radio internationale.
A cette occasion, le chef de l'Etat a dit sa détermination à faire appliquer la résolution 2196 limitant les déplacements des deux anciens chefs d'Etat.
BB/LMM/ APA