Le championnat professionnel gabonais reprend samedi après dix mois de suspension due au non paiement de la subvention de l’Etat à la Ligue nationale de football (LINAF), structure mise en place pour gérer la compétition.
Pour financer le championnat professionnel, l'Etat gabonais débloque chaque mois, depuis 2012, la somme de 422 millions de FCFA que la LINAF se charge de distribuer aux quatorze équipes engagés dans la compétition, à raison de 30 200 000 de FCFA par club.
Grà¢ce à cette manne, les équipes peuvent s'acquitter de leurs obligations, notamment les déplacements, l'hébergement la restauration et assurer la paie des membres de l'encadrement technique et des joueurs qui perà§oivent chacun un salaire mensuel de 400 000 FCFA.
Depuis le début de l'expérience professionnelle en 2012, le championnat a déjà été suspendu à plusieurs reprises à cause des retards enregistrés dans le versement des subventions de l'Etat qui doivent d'ailleurs s'arrêter en 2017.
La LINAF devra alors générer des ressources propres pour financer elle-même la compétition qui reprend, samedi, au lendemain de l'élection du nouveau président de cette structure, au terme du mandat de quatre ans de Joà«l Anicet Birinda, d'ailleurs candidat à sa propre succession, contre l'ancien international Guy Mbina, et Brice Mbika Ndjambou, qui occupait le poste de vice-président dans le bureau sortant.