29 mars 1959-29 mars 2015. Il y a bien cinquante six ans que les Oubanguiens d’abord, puis les Centrafricain célèbrent tous les ans l’anniversaire du décès de celui qu’ils appellent affectueusement « le père de la nation »
Un destin commun entre s’est nettement dessiné entre Catherine Samba Panza et Barthélemy Boganda.
Alliant le travail, la patience, la modération et l’audace, le profil de la Présidente de transition présente bien des similitudes avec celui de feu Barthélemy Boganda.
Cela transparait dans ses attitudes et ses discours très patriotiques. Formés dans les grands établissements français, ils sont rentrés au pays pour être propulsés à la direction des grandes entreprises privées et les affaires de l’Etat
Depuis sa brillante élection à la magistrature de l’Etat, Catherine Samba Panza s’affiche désormais comme étant la première Dame a accéder au pouvoir, tant en Centrafrique, le pays de Banganda, que dans la sous région d’Afrique centrale. Ses actions la comble de reconnaissance de la part de ses compatriotes.
Aujourd’hui, Catherine Samba Panza a en tête la seule intention de réussir la transition, l a clef qui lui permettra d’entrer dans la gloire de l’histoire, contrairement à quelques-uns de ses prédécesseurs, qui ont fait faillite. C’est là que beaucoup de Centrafricains établissent un lien entre Barthélemy Boganda et Catherine Samba Panza, deux leaders qui ont à cœur l’amour et le souci du développement de la Centrafrique.
Si Barthélemy Boganda, lui, a été à l’école des missionnaires, disons de la colonisation, Catherine Samba Panza, elle, a été formée dans de grands établissements français. Leurs pratiques de la gouvernance est le reflet de leur background.
L’analogie se poursuit Barthélemy Boganda et Catherine Samba Panza, les deux ont été appelés à administrer la Mairie de Bangui, avant d’accéder au pouvoir.
Les deux leaders partagent un léger déficit de charisme compensé par leur statut de technocrate compétent et leur capacité à fédérer l’opposition et les grognes sociales
En accédant au pouvoir le 20 janvier 2014, Catherine Samba Panza s’est donnée pour mission le rétablissement de la paix, de la sécurité, de la consolidation de la cohésion sociale et la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire grâce au concours des forces onusiennes. Et en douceur, sa politique de main tendue a porté ses fruits en ralliant tous sous sa bannière et autour d’elle des imminentes figures politiques qu’hier étaient dans l’opposition armée ou non armée.
Ce dimanche 29 mars 2015, la célébration de la tragique disparition de Barthélemy Boganda s’inscrit dans un contexte socio politique à l’organisation forum inter-centrafricain prévu pour le mi-avril prochain à Bangui.
Aimé Patrice LEKELIHO