RCA- Après des mois de guerre et d’état de siège, les groupes armés ont été mis hors d’état de nuire en Centrafrique. La sécurité publique est désormais la priorité des autorités qui peuvent se concentrer sur la lutte contre la criminalité.
Après mois de guerre et d’état de siège, les groupes armés ont été mis hors d’état de nuire en Centrafrique. La sécurité publique est désormais la priorité des autorités qui peuvent se concentrer sur la lutte contre les criminels qui profitent de la reprise de l’activité pour organiser des braquages, des agressions et des assassinats.
Le gouvernement de transition est conscient que le pays doit s’appuyer sur des forces de sécurité intérieures fermes, qui sauront faire respecter la loi dans les quartiers. Ce message fort est entendu par la population qui se sent protégée par le personnel de police et de gendarmerie.
Une vaste opération contre le banditisme et la criminalité a été lancée par l’OCRB, l’Office Central de la Répression du Banditisme. Son très actif directeur, le colonel Robert Yékouakété, a pris la mesure de ses fonctions.
Il est conscient du poids qui pèse sur les honnêtes citoyens : « Nous vivons des cas de banditisme dans la ville. Les diplomates et les commerçants sont inquiets de cette situation qui inquiète également nos pauvres mamans qui vendent différentes denrées. Car le plus souvent ce sont elles les principales victimes de vol »
Des dizaines de délinquants ont été arrêtés afin de préserver l’activité économique dont le pays a tant besoin. Le centre-ville de Bangui a été débarrassé des braqueurs et bandits qui sévissaient dans l’ombre. Son directeur insiste sur la compétence nationale de l’OCRB, qui agit sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures et sous-préfectures.
La fermeté est aujourd’hui le maître mot des autorités. L’arrestation de Monsieur Ousmane Mahamat Ousmane au niveau de l’aéroport de Bangui Mpoko ou celle de Monsieur Romaric Vomitiade illustrent ce positionnement.
Il est désormais intolérable que des groupes armés fassent usage des armes sans contrôle, comme du temps des périodes de guerre.
Aujourd’hui alors que la paix reprend ses droits dans la capitale et les provinces, la lutte contre l’insécurité est une priorité. Le message est clair pour les criminels et les bandits de grand chemin.
De Bria à Ndélé, les FSI reviennent. Rien ne pourra plus empêcher cette reconquête de notre pays par l’autorité de l’Etat Centrafricain.
Par Blanche Kere