Centrafrique : Bendounga Vs Malinas, le clash !

News

Politique

Article

Politique

Publié le lundi 30 mars 2015 | LNC

Cette dernière quinzaine dans la capitale centrafricaine, l’animation des bruits ici et là des tirs de Kalashnikov se double d’un petit bras de fer entre l’ambassadeur de France Charles Malinas et le truculent politicien centrafricain Joseph Bendounga.

Cause du combat entre les deux hommes ? Récemment Bendounga accusait Malinas d’être le responsable de son exclusion comme candidat aux prochaines présidentielles centrafricaines.
Ce à quoi le diplomate de répliquer : “Je n”ai fait que redire les clauses d’exclusion de la CEEAC concernant les conditions pour postuler à la magistrature suprême.”
Malinas, précisant que sur foi des Accords de Libreville de janvier 2013, les acteurs de l’actuelle transition politique en RCA ne peuvent pas prendre part aux élections censées mettre fin à cette même transition.

Simplement, de le décrier, Joseph Bendounga accuse Charles Malinas de se mêler de ce qui ne le regarde pas.
Disant en Off : “Nous ne sommes plus les esclaves de la France, ça suffit !”
Un courrier de sa part à dernier attestait son point de vue :
« Monsieur l’Ambassadeur, ce qui choque et qui m’emmène à vous interpeller aujourd’hui, c’est que vos allégations en janvier 2014 ne corroborent pas avec ce que vos suppôts de la transition à la Présidence, la Primature, au Conseil National de Transition et dernièrement le point 10 des conclusions de la 7ème réunion du Groupe International de Contact sur la RCA trament pour empêcher les anciens acteurs de la transition hormis ceux dont la Cour Pénale Internationale a indexé de briguer la présidence de la RCA en 2015.
[…] L’inéligibilité à la présidentielle et aux législatives de 2015 concerne les acteurs de la transition actuellement en fonction et non les anciens ».

Réplique il y a 48 heures de Charles Malinas :
« Je n’ai aucune difficulté avec Joseph Bendounga, je suis prêt à discuter avec lui. Il est possible que nous ne soyons pas d’avis sur un certain nombre de sujets mais c’est la vie, on peut ne pas être d’accord avec les gens et en parler ».

Remarque très surprenante du diplomate, car est-il centrafricain pour se mêler des affaires politiques centrafricaines de cette manière ?