Bangui, Le Président fondateur du Mouvement de Révolution Armée pour le Changement (MRAC), le Général Ousman Mahamat, s’est insurgé contre les velléités sécessionnistes d’une frange des éléments de l’ex-coalition Séléka originaires de la préfecture de la Vakaga, lors d’une brève communication téléphonique, vendredi 29 août 2014 à Bangui.
L’objectif de cette intervention est d’exprimer une démarcation quant aux revendications partitionnistes de la République Centrafricaine exprimée depuis décembre 2013, par Abakar Sabone, ancien Conseiller spécial de l’ancien Chef d’Etat Michel Djotodia Am Nondroko, et repris de bout en bout par les tenants de cette thèse rudement contestée par les centrafricains d’origine.
La réaction du général Ousman Mahamat fait suite à ce que, en ce début de semaine, des heurts meurtriers ont opposé deux factions de l’ex-coalition Séléka, d’une part les Goula, originaires de la Vakaga et d’autre part les peulhs, généralement nomades.
Les affrontements entre ex-rebelles Goula et peulhs ont fait plusieurs dizaines de morts de part et d’autre.
C’est fort du bilan de ce télescopage au sein de l’ex-coalition Séléka que le général Mahamat Ousman a annoncé son intention de sillonner l’ensemble du territoire en vue de sensibiliser tous les citoyens sur l’importance de la paix et la restauration de l’autorité de l’Etat.
Il est à noter que le général Ousman Mahamat est natif de la préfecture de la Ouaka située au centre de la République Centrafricaine. Il fut ancien ministre de l’Urbanisme sous le régime Djotodia. Actuellement, il est Conseillé à la Présidence de la République. Il est de ceux qui s’opposent farouchement à la prise en otage d’une partie de la population de Bambari par les deux factions de l’ex-coalition rebelle et la partition de la République Centrafricaine.
Les affrontements au sein d e l’ex-coalition Séléka et quelques velléités partitionnistes perdurent encore alors qu’au sortir du forum de réconciliation nationale inter-centrafricain de Brazzaville, les belligérants de la crise centrafricaine avaient apposé leur signature au bas d’un accord de cessations des hostilités dont la mise en œuvre peine encore.