BAMBARI— Une petite affaire de partage de butin à un “check point” à Bambari tourne à l’affrontement inter-Séléka.
En vérité, ce n’était que l’étincelle qui s’allumait suite à des tensions depuis des semaines entre les deux chefs militaires Joseph Zoundéko et Ali Darass, révoqué par ce même Zoundéko au commandement militaire de Bambari il y a quelques semaines.
S’ajoute à tout cela, le vif débat interne sur le “Sécession ou pas sécesion ?”
Roungas et Peuhls ne sont pas d’accord.
Les roungas comme le général Zoundéko veulent la division du pays, pas les autres.
Mercredi dernier, les deux chefs de la Séléka, avec en médiateur l’ONG Pareto s’étaient réconciliés à la mosquée de Bambari.
Chacun y allait de sa déclaration de paix, en expliquant que tout cela n’était que des malentendus.
Joseph Zoundéko et Ali Darass ont scellés la paix en se donnant l’accolade et en se promenant dans le même pick-up dans Bambari.
Entre temps, plus de 80 morts pour rien.
Car dès le soir même les échauffourées reprenaient.
LA Sangaris compte les points
Les français stationnés non loin de là, évitent tout simplement de se mêler de ces combats fratricides.
L’oeil sur les Anti-Balaka qui rôdent toujours, leur souci premier est d’empêcher un nouvel embrasement des violences et de veiller à la sécurité des civils.