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Bangui: MISCA, MINUSCA, la convention de transfert a été signée
Publié le jeudi 4 septembre 2014  |  journaldebangui.com
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© Autre presse par DR
Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA)
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A partir du 15 septembre, près de 12 000 casques bleus seront déployés en République Centrafricaine

La convention relative au transfert de compétence entre la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a été signée, mardi matin, au siège du Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) à Bangui, a rapporté le correspondant de l’Agence Anadolu. Côté gouvernement centrafricain de transition, le document a été paraphé, par le ministre des Affaires étrangères, Toussaint Kongo Doudou, et côté Nations-Unies par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, le général Babakar Gaye.

Les soldats de l’ONU seront déployés sur tout le territoire centrafricain avec trois états-majors: un premier à Bouar dans l’ouest du pays, un deuxième à Kaga-Bandoro, dans le Centre-Ouest, et un troisième à Bria dans le centre-est. La Misca, déployée en RCA depuis décembre 2013, compte actuellement 6000 militaires, opérant aux côtés des 2000 français de l'opération Sangaris et des150 hommes de l'opération de l'Union européenne pour la stabilisation en RCA (Eufor).

Votée à l'unanimité le 10 avril dernier, une résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies a créé une nouvelle mission de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA), composée de 10.000 soldats et de 1800 policiers. Le déploiement effectif de ces nouveaux casques bleus, prévu pour le 15 septembre prochain, devrait se poursuivre jusqu’au 30 avril 2015.

La Centrafrique est en proie depuis 2012 à un conflit intercommunautaire opposant milices à majorité chrétienne (les Anti-balaka) à une ancienne milice au pouvoir, à majorité musulmane (Séléka). Ce conflit a plongé le pays dans un cercle infernal de représailles acculant les habitants, notamment ceux de confession musulmane, à fuir leurs quartiers vers le nord du pays ou des contrées limitrophes.
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