Le Coordonnateur de l’Ong, Centre pour l’information environnementale et le développement durable (CIEDD) Monsieur Jean Jaque Mathamalé, a conféré, jeudi 2 avril 2015 avec la presse au stade 2000 Places. Au centre de cette rencontre, le satisfécit de la société civile par rapport à la prise en compte partielle de ses désidératas et contributions dans l’avant-projet de la constitution de la République centrafricaine, encours de validation.
Après sa validation par le Conseil national de transition, l’avant-projet de la RCA circule pour être amendé par les autres instances des forces vives de la nation, en attendant le séminaire de validation. Les organisations de la société civile, réseaux et plateformes (GDRNE, CIONG-CA, REPALCA, CEFDHAC, ONE) qui ont, elles aussi reçu le document provisoire ont apporté de leurs contributions. Lors de la conférence, Jean Jaque Mathamale s’est réjoui du fit que les préoccupations exprimées par son entité ont trouvé bon écho et ont été partiellement prises en compte par le CNT. « Nous nous réjouissons de ce que sur les cinq points que nous avons initiés comme contribution à cet avant-projet de la constitution, le Conseil national de transition a retenu trois points. C’est un objet de satisfaction, même si toutes nos préoccupations n’étaient pas prises en compte, ou que d’autres ont été partiellement satisfaites. » a avoué le coordonnateur du CIEDD.
En effet, le motif de ce satisfécit, à en croire Mathamalé se trouve dans la prise en compte de l’essentiel de la contribution de la société civile dont –il porte la voix, à savoir que sur cinq propositions, trois ont été considérées et d’autres ont trouvé également de place, même si elles ont subi des modifications.
Mathamalé résume ainsi les cinq points les préoccupations exprimées : « Nous avons soulevé cinq préoccupations : la première est relative à la bonne gouvernance, c’est-à-dire à la participation, à la consultation inclusive et aux mécanismes de prise de décisions en RCA ; la seconde préoccupation concerne les droits des peuples autochtones au regard de la Convention 169 de l’OIT (Organisation internationale du travail) relative aux peuples indigènes et tribaux, la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, la Charte et de GIZ ; la quatrième est relative aux droits de l’homme, notamment le droit à l’information environnementale et la justice environnementale et enfin ; la cinquième préoccupation concerne la transparence et la gouvernance dans le secteur des industries extractives, à savoir minières, gazière, pétrolière, le bois, etc. »
Faut-il indiquer que sur ces cinq propositions, celle relative à la publication des informations environnementales telles que les Contrats forestiers et miniers ; celle relative aux Droits des peuples autochtones et ; celle relative à la bonne gouvernance ont été retenue par le CNT.
Bangui, Fred KROCK Pour CNC.