Les opérateurs de téléphonie mobile en Centrafrique ont mis à la disposition du ministère de la santé publique 52 numéros verts, comme contribution aux efforts du gouvernement dans la recherche des voies et moyens visant à barrer la route à l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola.
« 52 lignes vertes ont été mises à la disposition de votre département pour qu’en cas d’urgence les populations puissent appeler gratuitement et pour qu’elles se puissent aussi être informées » a dit M Abel Balenguére, directeur de cabinet au ministère des postes et télécommunications.
La ministre de la santé publique, Docteur Marguerite Samba-Panza s’est réjoui de ces outils de communication qui selon elle « sont d’une très grande utilité pour notre travail d’information de la population et de surveillance épidémiologique ».
Aucun cas de virus Ebola n’est noté à ce jour en Centrafrique.
Le gouvernement centrafricain a néanmoins mis en place un programme national de sensibilisation et de riposte contre ce virus, avec notamment le renforcement des dispositifs sanitaires à l’aéroport Bangui et des points surveillances épidémiologiques au niveau des frontières fluviales avec la RD Congo, un pays affecté par le virus Ebola.
La fièvre hémorragique Ebola a fait 2.097 morts dans les trois principaux pays africains touchés, sur 3.944 cas, selon un bilan arrêté au 5 septembre et publié vendredi par l’Organisation mondiale de la santé.
Il y a eu 1.089 morts au Libéria, 517 en Guinée et 491 en Sierra Leone. En outre, le Nigeria, qui ne figure pas dans ces statistiques, a déclaré 22 cas, dont 8 décès. Le Sénégal compte a ce jour un cas importé de la Guinée Conakry placé en quarantaine depuis lors dans un hôpital de Dakar.
La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle chez l’homme.
Le virus Ebola est apparu pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo).
KG/of/APA