Le pape a appelé dimanche, à l'occasion de Pâques, à la fin des tragédies et des persécutions au nom de la religion en Afrique et au Moyen-Orient.
"Celui qui porte en soi la force de Dieu, son amour et sa justice, n'a pas besoin d'user de violence", a-t-il admonesté tous les groupes religieux qui recourent à la guerre, mais sans mentionner les mouvements jihadistes.
Sous un toit blanc installé sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, François, visage pâle et sévère, a présidé par un temps pluvieux la messe de Pâques, plus importante fête des catholiques, devant une marée de parapluies.
Comme chaque année, des parterres de fleurs printanières de couleurs vives, venues des Pays-Bas, égayaient l'atmosphère. A gauche de l'autel, une grande icône du Christ.
Puis, il a effectué en papamobile ouverte un tour dans la foule, avant d'adresser depuis la loggia de la basilique son message pour la paix, puis d'impartir sa bénédiction "urbi et orbi" ("à la ville et au monde").
Accord de Lausanne, une "espérance"
Enumérant les tragédies, François n'a relevé qu'un seul motif d'"espérance", l'accord-cadre conclu le 2 avril à Lausanne entre l'Iran et les grandes puissances sur son programme nucléaire. Il a souhaité que cet accord "soit un pas définitif vers un monde plus sûr et fraternel".
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