Centrafrique : La cour penale internationale prepare le forum de Bozize et de Djotodia

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Publié le mardi 7 avril 2015 | Centrafrique Libre

© Autre presse par DR
Michel Djotodia et François Bozizé

Étant de par ses différentes lois fondamentales, un État laïc, démocratique etc. la République Centrafricaine en manquant de fixer les limites de ce système politique, ouvre la voix au liberticide et au désordre social. Cela se fait d’autant plus manifeste s’agissant de la participation des deux anciens chefs d’État centrafricains, Michel Djotodia et François Bozizé.

Officiellement deux camps se sont dégagés autour de la théorie de la participation ou non de ces deux personnalités centrafricaines au forum de Bangui, convoqué par Décret présidentiel pour se tenir du 27 avril au 04 mai prochains. L’on n’a pas besoin de rappeler que ces deux positions, diamétralement opposés, appelle pour l’un à la présence de François Bozizé et de Michel Djotodia qui seraient les principaux antagonistes de la crise centrafricaine-ce qui n’est pas faux- et sauraient dire les choses publiquement afin de mettre fin à la spirale crise centrafricaine qui n’a que trop durer; et pour le second camp, l’avis est pourtant contraire car ses partisans se sentiraient mieux lorsque les deux politiques se seraient dits prêts à affronter les juridictions internationales mieux encore celles de Centrafrique où leur procès sera vécu dans toute sa présentification et dans toute son actualité. Y-a-t-il des indécis dans ce débat? Nous ne le savons pas publiquement.

Le moins que l’on puisse dire, François Bozizé et Michel Djotodia, point n’a besoin de se le rappeler, sont deux Centrafricains avec le « C » connus à tous ceux qui vivent sur le sol de la République Centrafricaine. Le premier a renversé le défunt président Ange Félix Patassé en 2003 et s’est emparé du pouvoir sous forceps des armes. De 2003 à 2013 soit 10 ans environs, il a tenu la destinée du peuple centrafricain dans les conditions que la nature sait et le peuple centrafricain aussi a noté. Le pays a-t-il été dirigé dans les règles de l’art; la bonne gouvernance était-elle dans le fondement de cette gestion…… Tout ce que l’on sait c’est que le pays n’a pas avancé d’un micron même si dans les faits et les discours, celui-ci s’efforce de nous faire comprendre le contraire. La pauvreté battait son plein, le clanisme s’est invité en grande pompe sans parler de ses nombreux enfants qui confondaient l’État aux affaires familiales etc.

Michel Djotodia, quant à lui ne mérite pas des lignes de réflexion. Sa gestion particulière de l’État en dit long. N’empêche de relever que l’on revienne sur son péché capital : les exactions et la gestion déraisonnée de la chose publique. En moins d’un mois de règne, aucun Centrafricain ne peut dire qu’il n’a pas été égratigné par les hommes en treillis de la coalition séléka? Ce serait un citoyen centrafricain magicien.

Qu’ont-ils non pas dit et qu’ils diront au forum de Bangui? Ils se sont écartés de l’Histoire, ce ne sera pas un forum qui va les en rapprocher. Leur mea culpa est devant soit la Cour Pénale Internationale (CPI), soit les Tribunaux centrafricains.

Mister