Dans un univers politique dominé par les embûches, les pièges, les quolibets et les imprécations, l’on doit toujours être sur le qui-vive afin d’éviter les querelles de clocher pouvant ouvrir d’autres boîtes à pandore. C’est une vérité indubitable dont bon nombre de personnalités centrafricaines qui ne sont pas couturées des cicatrices politiques, s’en fichent éperdument. Ces personnalités qui manquent souvent de maturation politique, se font toujours rattraper sur le terrain des stratégies.
Il suffit de parcourir l’article publié dans nos colonnes le Mardi 7 Avril 2015 sous le titre : « Centrafrique, l’argent de Michel Aminé fait débat » pour comprendre le gril radioactif de la transparence médiatique qui couvrait le ciel du président de l’UNDP. Voici l’extrait de notre article: « Quoique le président de l’UNDP soit auréolé par certains Centrafricains, il est aisé de noter que son ascension agace sérieusement les autres prétendants au fauteuil présidentiel. Nombreux sont ceux qui estiment que Michel Amine mène une pré-compagne très déloyale. Certains prétendants à la magistrature suprême ronchonnent qu’il est entrain de procéder à l’achat de consciences des potentiels électeurs. D’autres s’intéressent à son parcours personnel. D’autres encore mettent un lampion sur l’origine de sa fortune. D’ores et déjà, il faut reconnaître que les supputations vont bon train au sein de la classe politique centrafricaine. Des nombreuses informations, qui certes n’ont pas encore été prouvées, laissent entendre que Michel Amine aurait fait fortune en Europe de l’Est et au Mexique ».
Cet extrait démontre à suffisance que le président de l’UNDP attire sur lui depuis un certain temps, tous les projecteurs de la société centrafricaine. Ses faits et gestes sont quasiment scrutés à la loupe. Même ses allers-retours sont suivis de près par les autorités Centrafricaines. Ainsi la police aux frontières aurait découvert que le président de l’UNDP Amine Michel est détenteur de trois passeports (Camerounais, Afghan et Centrafricain). Selon certaines indiscrétions, Monsieur Michel Amine réserverait sa suite de l’Hôtel Ledger qu’avec son passeport Afghan qu’il utilise également pour ses nombreuses transactions financières.
Un policier nous expliquait que leur service aux frontières centrafricaines a décelé une anomalie suspecte sur les passeports camerounais et Centrafricain de sieur Amine. Il s’agit du lieu de naissance du président de l’UNDP. Sur son passeport centrafricain, il est né le 22/04/1970 à Sibut en Centrafrique et sur son passeport camerounais, il est né également à la même date mais à Yaoundé au Cameroun. Le président de l’UNDP serait donc né le même jour dans deux pays différents. Cette fâcheuse coïncidence serait à l’origine de son actuelle détention à la Section d’Enquête, de Recherche et de la Documentation (SERD). Il ne s’agit donc pas d’une remise en cause de la double nationalité de Michel Amine mais plutôt de sa double identité. D’après l’explication des faits, la police des frontières l’aurait débarqué du Vol Air France AF775 en partance pour Paris le Mardi 7 Avril 2015 à 17h30. Il est actuellement poursuivi pour faux et usage de faux, détention illégale de faux passeports. Voir ci-dessous ses passeports Centrafricain, Camerounais et Afghan. (cliquer sur les images pour les agrandir)
Aussi la police a eu vent que Michel Amine vivrait en France sous la nationalité Camerounaise et ne serait donc pas connu des autorités françaises comme Centrafricain. Voir son titre de séjour français ci-dessous
Déjà certaines fines bouches lieraient sa fortune à la culture du pavot qui se pratique à grande échelle en Afghanistan. De même que les langues se délieront dans les prochains jours, nous continuerons d’utiliser les mots contre des maux.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste