Mercredi, les délégations d’anti-balaka et d’ex-Seleka présentes à Nairobi depuis novembre 2014, ont signé une déclaration d’engagement par laquelle ils reconnaissent les accords de Brazzaville. Les anciens présidents Michel Djotodia et François Bozizé devaient aussi signer, mais ils ne l’ont pas fait.
C’est l’épilogue du feuilleton à rebondissements qui a agité la vie politique centrafricaine depuis la fin de l’année dernière. L’accord, devant être négocié discrètement à Nairobi, avait été rejeté par l’ensemble des partenaires internationaux de la Centrafrique et en particulier la France.
A Bangui aussi, ces discussions avaient été d’emblée décriées. Par une classe politique qui n’admettait pas qu’on joue une nouvelle fois le destin du pays hors de ses frontières et par des autorités de transition qui étaient clairement dans le viseur des négociateurs de Nairobi.