Bangui – La Plate-forme de la génération consciente, de Patrick Alain De-Komah et de l’Union Générale des Travailleurs de l’Hydraulique de l’Industrie et des Mines en Centrafrique (UGTHIMCA), de François Emmanuel Kouzouaki Yondo, ont proposé au Groupe de Contact International pour la Centrafrique, un nouveau calendrier de retour à la légalité constitutionnelle en République Centrafricaine, dans une déclaration rendue publique, vendredi 10 avril 2015 à Bangui.
Cette déclaration a pour but de soumettre à l’appréciation de la communauté internationale un nouvel calendrier électoral et interpelle la France sur la nécessité de la mise en application effective de la résolution 2127 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et qui confère à la France un pouvoir de désarmement de toutes les forces non conventionnelles en vue de protéger tous les civils qui ne participent pas aux hostilités en application du Traité de Rome et de ramener le pays vers la paix et la sécurité.
Voici le chronogramme proposé par les deux organisations initiatrices de cette déclaration :
Mois d’Avril-Mai 2015 : Forum de Bangui ;
Mois de Mai-Juin 2015 : désarmement forcé de toutes les forces non conventionnelles et la perquisition de toutes les maisons installées sur le territoire de la RCA ;
Mois de juillet-Août 2015 : rapatriement de tous les centrafricains refugiés à l’étranger par le HCR et les Nations-Unies ;
Mois d’Octobre-Novembre 2015 : recensement électoral sur toute l’étendue du territoire national ;
Mois de décembre 2015 : soumission du projet de constitution aux consultations populaires sur toute l’étendue du territoire national ;
Mois de janvier 2016 : ouverture des candidatures pour des élections présidentielles, législatives et sénatoriale et fin janvier 2016 : convocation du corps électoral
Mois de Février 2016 : 1er tour des élections présidentielles, législatives et sénatoriales
Mois d’Avril 2016 : prestation de serment du nouveau président de la République et fin de la transition.
Enfin, les deux organisations demandent à la communauté nationale et internationale réunie au Forum de Bangui d’adopter ce calendrier qui cadre avec toutes les attentes des centrafricains.
Sébastien LAMBA/ACAP