Quelque 5800 élèves centrafricains dont 800 de l’enseignement technique, vont composer à partir de lundi et mardi pour le diplôme du baccalauréat qui va leur ouvrir les portes de l’enseignement supérieur.
En donnant le coup d'envoi du baccalauréat de cette année académique au Lycée Technique de Bangui, le chargé de mission au ministère de l'Education nationale, M. Romain Sokpio, a dit avoir « constaté, à l'appel des candidats, qu'il y a des absents sur les 809 candidats inscrits », précisant que « ces candidats vont composer pour ce lundi essentiellement sur les matières littéraires et à partir de mardi, les épreuves purement techniques ».
A la veille de l'examen, la ministre de l'Education nationale et de la Formation technique, Mme Gisèle Bédan, avait instruit les membres de jurys et présidents de centres d'examen à « veiller à la régularité des examens en appliquant strictement les textes réglementaires en vigueur ».
Pour elle, l'application des textes en vigueur donne pouvoir aux présidents des centres « d'exclure sans hésiter tout candidat surpris en flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude ».
Elle a promis de son côté de « sanctionner avec la dernière rigueur tout enseignant convaincu de corruption » rappelant par ailleurs que pour cette session, les dispositions prises pour garantir la réussite des précédents examen notamment les codes bars, ont été reconduits afin que les résultats puissent refléter les aptitudes et les capacités réelles de chaque candidat et de chaque candidate.
« Ces dispositions n'ont qu'un seul objectif, assurer la crédibilité de nos diplômes » a-t-elle encore dit.
S'adressant aux parents d'élèves, la cheffe du département de l'Education les a appelés à une contribution citoyenne pour « la réussite de cette entreprise commune».
L'examen du baccalauréat prend fin vendredi prochain, indique-t-on.
Le système éducatif centrafricain a été régulièrement perturbé par les conflits qui déchirent ce pays depuis 2004.
KG/od/APA