En Centrafrique, ce lundi les casques bleus des Nations unies prennent le relais de la force africaine Misca. Et l’objectif de cette nouvelle Minusca sera de ramener la sécurité dans le pays. Pour revenir sur cette passation de pouvoir, le général Mokoko, le chef de la force africaine, est l’invité de Laurent Correau.
RFI : Quel bilan faites-vous de ces neuf mois d’action de la Misca en Centrafrique ?
Je pense que c’est un bilan que l’on peut considérer comme positif, si on met en rapport les moyens à notre disposition, les effectifs, les moyens proprement techniques. Pour une mission comme celle-là, on est arrivé à des résultats qui font qu’aujourd’hui à Bangui la vie reprend. A l’intérieur, depuis deux ou trois mois, en dehors des soubresauts qu’il y a cette fois-ci en interne au niveau des Seleka, on pense que globalement la situation s’est considérablement améliorée.
Qu’est-ce que vous considérez comme le plus grand échec de la Misca ?
J’ai dû par exemple relever une unité. Même si les enquêtes ne sont pas allées jusqu’au fond, nous avons eu des allégations et on lui a reproché d’avoir fait disparaître des gens.
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