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Centrafrique : la dernière tacle de Mokoko à Samba-Panza
Publié le jeudi 18 septembre 2014  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Le général Jean Marie Michel Mokoko ,chef de la Misca
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Comme un agneau, il a foulé le sol centrafricain, comme un loup il s’est comporté envers les ex-Séléka de Michel Djotodia et comme un lion, il a tiré la révérence à la tête de la Misca.

L’on se souvient qu’à l’orée du départ du patron de l’ex-séléka, le représentant de Causa Dlamini Zouma, a, le 25 décembre 2013 fait sa première déclaration de guerre contre l’ex Séléka lorsque deux soldats congolais ont été pris à partie par les combattants de l’ex Séléka, en ville.

Il est resté fidèle à sa logique puisque quelque temps après il a fait la même déclaration à l’endroit des Anti-Balaka, les qualifiant d’ennemis de la paix en Centrafrique. Des personnes qu’il faut traquer jusqu’à leur dernier retranchement. Cette déclaration n’a pas été suivie d’effet dans la mesure où les leaders des Anti-Balaka arrêtés dans la foulée se seront relâchés sans procès. Les exemples y relatifs sont légion.

Lorsque la Misca était en plein exercice de sa mission, Mokoko donnait l’impression d’être plus centrafricain que congolais. Mais le discours prononcé le samedi 13 septembre 2014 était la marque d’un retrait total de cette personnalité sinon la mise en index de la catégorie de certains Centrafricains qui seraient à l’origine de l’ « échec » de la mission africaine.

Dans un discours minutieusement préparé et angéliquement délivré, Mokoko s’est employé à « rendre responsables » de la mort des soldats de la Misca, les détenteurs du pouvoir de décision de la République Centrafricaine. « Les décisions institutionnelles et les décisions politiques que nous prenons, nous ne mesurons peut être pas toujours à leur juste valeur les drames individuels et les privations de tous les jours que nous imposons à ceux qui sont placés sous nos ordres ».

Voilà la phrase qui devait jeter le pavé dans la marre des autorités centrafricaines. Sans citer nommément les détenteurs de ce pouvoir, Jean Marie Michel Mokoko s’est employé à être plus insaisissable que le nuage dans le ciel. Pour une fin diplomate, Mokoko n’a fait que prolonger la logique d’une pratique internationale digne du Moyen-âge où le roi devant le peuple n’a jamais tort même s’il est le pire des citoyens. Il n’est pas interdit de se pavaner et d’interpréter avec un souci d’objectivité les propos du représentant congolais de la présidente de la Commission de l’Union Africaine.

« Nous aurions pu mieux faire si les conditions politiques et techniques étaient réunies ». Une fois de plus, il tire le voile sur le politique et rend responsable à certains égards du quasi échec de la mission africaine. Qui est ce politique ? Catherine Samba-Panza ou bien les autres ? Ce qui est curieux c’est l’absence des hommes politiques centrafricains à cette cérémonie d’hommage aux soldats de la Misca morts en Centrafrique. Nonobstant la sollicitude de ces défunts soldats qui sont morts pour la République Centrafricaine, y compris les hommes politiques centrafricains. Même pour tirer le bilan de la Misca, ce dernier a refusé de trancher le débat préférant se remettre au jugement du peuple. Il n’a été ni pour le succès ni pour l’échec de la Misca mais pour une vérité propre à son jargon.

Est-ce un mauvais départ pour les casques bleus déjà opérationnels depuis le 15 septembre 2014. Wait and see!



Ursille Mister
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