Le Président du Mouvement pour la Démocratie et le Développement (MDD), M. Louis Papéniah, est d’avis « il est judicieux de trouver un modus vivendi et donner de nouvelles orientations au parti qu’il dirige avant l’organisation du prochain congrès prévu pour décembre 2014, à l’occasion de la session extraordinaire du Conseil national du MDD chargée des réaménagements techniques, samedi 13 septembre 2014, à Bangui.
Cette session extraordinaire du Conseil national du MDD avait pour objectif de procéder à l’élagage de quelques articles des statuts et règlement intérieur et à la promotion de quelques cadres du parti au Conseil national et au comité exécutif.
S’agissant du premier point, désormais, en l’absence du Président, ce sont les 1er Vice-président et 2ème Vice-président qui sont indiqués pour relayer le Président du parti. Auparavant, les textes prévoyaient que le Président pouvait désigner qui il veut.
Quant au second point inscrit à l’ordre du jour, de nombreux postes ont été comblés tant au Conseil national qu’au Comité exécutif. Les postes vacants ont été le fait décès, des démissions et/ou d’abandon de poste.
Pour rappel, le deuxième congrès du MDD s’était tenu en septembre 2009 et avait investi la direction du parti pour un mandat de trois ans. Durant cette période, la direction du parti avait reçu le mandat d’organiser le 3ème congrès. Malheureusement, cela n’avait pas été possible en raison des crises récurrentes que traverse le pays.
Aux fins de réussir le 3ème congrès ordinaire du Mouvement pour la Démocratie et le Développement, un comité d’organisation a été décidé depuis le 10 octobre 2012.
Enfin, il faut noter que feu David Dacko est le Président fondateur du parti politique le « Mouvement pour la Démocratie et le Développement », au l’orée des élections plurielles de 1981.
A compter de cette session extraordinaire du MDD, le Président du parti, Louis Papéniah, a estimé que l’entité qu’il dirige peut valablement se prononcer sur les questions politiques de l’heure, notamment le forum de réconciliation inter-centrafricain de Brazzaville au Congo ; la nomination du Premier ministre et la formation de son gouvernement ; le prolongement de la date des élections futures ; l’insécurité dans le pays, caractérisée par les massacres des populations dans la Ouaka et la Nana Gribizi.