Emotien Brice Namsio, porte parole du mouvement Antibalaka et un autre cadre militaire du groupe ont été arrêtés, jeudi dernier, par la force Sangaris à la sortie nord de Bangui. Selon les forces françaises disent procéder à ces arrestations parce que le porte parole et son compagnon de lutte étaient détenteurs d’armes.Selon les sources proches de la force Sangaris, les armes ont été retrouvées dans le véhicule du porte parole du mouvement Antibalaka « nous avons procédé à leur arrestation parce qu’ils avaient des armes dont ils n’avaient pas de porter. En plus, leur présence au PK12 avait crée un certain mouvement dans le secteur » a déclaré un officier de la Sangaris qui a requis l’anonymat.
Selon nos informations, le porte parole des Antibalaka était dans les quartiers nord de Bangui dans le cadre d’une sensibilisation avec les éléments de ce mouvements qui se trouveraient de ce coté de la capitale centrafricaine. Dans son véhicule, il y aurait des armes. Un proche de Emotion Brice Namsio dit ne pas comprendre cette arrestation qui selon lui, est un arrangement « ce n’est pas aujourd’hui que le véhicule du porte-parole est contrôlé par la Sangaris au niveau du PK12 où il se rend régulièrement pour rencontrer les éléments. Dans cette zone, il n’a pas besoin d’emporter des armes car, nous avons des éléments basés partout et en plus les temps ne sont plus à l’affrontement. Pour nous, c’est une imagination et un montage parce qu’on voulait le mettre sous les verrous ».
Le coordonnateur des Antibalaka, Edouard Patrice Ngaissona n’a pas été joignable pour se prononcer sur cette arrestation. Au moment où nous mettons sous presse, Emotion Brice Namsio est toujours détenu. Il est difficile de savoir là où ce dernier a été transféré.
Cette arrestation est intervenue trois jours après l’entrée en action de la Minusca qui a fait de la lutte contre l’impunité en Centrafrique, l’un de ses principaux objectifs.