Depuis toujours, la Centrafrique peinait à verser à temps les salaires de ses fonctionnaires. Le phénomène s’est amplifié depuis décembre 2012, avec l’irruption des Séléka.
La trésorerie nationale est exsangue.
Un défi de taille pour le gouvernement de Samba-Panza, ne faisant que très partiellement face aux échéances financières, que grâce à l’aumône internationale, notamment celle de l’Angola, du Tchad, du Congo Brazza et de la Guinée Equatoriale.
2 mois d’arriérés de salaire des fonctionnaires furent versés en juillet, et depuis, la corde s’est tendue, au point que l’ex Premier Ministre N’Zapayéké avait même annoncé un gel des salaires des fonctionnaires pour 3 mois, avant de se dédire.
Pourtant, selon une source proche de la Primature, le fait devrait être réalité dans les prochains jours.
Il n’y a pas d’argent pour payer les fonctionnaires. Et donc obligation d’improviser en repoussant les douloureuses.
Seuls les salaires des policiers et des gendarmes seront pris en charge par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Quant à l’aide de la Banque mondiale pour les autres fonctionnaires, elle tarde à venir.