Les maires francophones entendent contribuer à la reconstruction de la capitale centrafricaine. La commune de Bangui vient de bénéficier d’un décaissement de trois millions d’euros, soit 2 milliards de F. Don de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), cet argent est destiné à l’exécution d’un ensemble de projets dans la capitale centrafricaine notamment l’entretien et l’embellissement de la ville.
Concrètement, il s’agit de l’adressage de la ville, de l’appui aux écoles et centres de santé endommagés, et de l’approvisionnement en eau potable. Ces financements serviront également à supporter les différentes charges liées à l’organisation du 17 au 22 octobre prochain de la conférence de l’AIMF.
Selon Hugues Ngouelondele, député-maire de Brazzaville au Congo et vice-président de ladite association, les maires francophones sont disposés à voler au secours de la ville de Bangui. Mais, posent comme condition sine qua non la réconciliation entre «banguissois». «L’AIMF pourra mettre à la disposition de Bangui autant de millions d’euros. Mais, s’il n’y pas réconciliation ces efforts seront vains
. La paix d’abord pour que toutes les structures de la municipalité puissent revivre pour que prochainement le grand marché central de Bangui soit débaptisé marché de la Réconciliation. Nous voulons bien que l’état-civil soit actualisé», a-t-il déclaré. Une conférence porteuse d’espoir aux dires des autorités de Bangui. «L’espoir renaît au niveau des opérateurs économiques. Les activités génératrices de revenus ont repris comme autrefois et vont s’augmenter car les commerçants ont compris cela», explique Hyacinthe Wodobode, maire de Bangui.