A l'heure où notre pays a décidé d'intervenir en Irak, il existe d'autres théâtres d'opérations militaires françaises qui ont disparu des écrans radars médiatiques. C'est le cas notamment de la Centrafrique. Le pays n'est toujours pas stabilisée, les actes de brigandage viennent s'ajouter aux affrontements communautaires. Quant aux forces armées de maintien de la paix — notamment les troupes françaises — elles sont accusées de tous les maux.
Le 16 septembre dernier, après des cérémonies en grande pompe, la Centrafrique s’est réveillée avec une nouvelle force de maintien de la paix dans ses rues. Les soldats de la force africaine ont échangé leurs casques vert olive pour de beaux casques bleus de la force onusienne. La Minusca, 7 600 hommes envoyés notamment par le Pakistan, le Maroc et l’Indonésie, a pour mission de protéger les civils, organiser le désarmement, appuyer la transition et soutenir l’acheminement de l’aide humanitaire. Celle-ci peut compter sur le soutien sur place du contingent dirigé par l'Union européenne de l'EUFOR-RCA (750 hommes) et par les 2 000 soldats français de l'opération Sangaris (à ce jour aucune date de retrait n'a été annoncée). Plus de 10 000 hommes s'attellent donc désormais au maintien de la paix en République Centrafricaine.
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