La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a enjoint les institutions bancaires de la sous-région à se conformer à la réglementation en vigueur sous peine de sanctions disciplinaires.
Le non-respect des règles concerne aussi bien le capital minimum, que la norme individuelle des risques.
D’où les prescriptions du régulateur pour un respect constant de l’ensemble des normes édictées, d’autant que le gendarme du secteur bancaire « n’aura aucune faiblesse à appliquer les sanctions prévues par la réglementation », a prévenu la COBAC.
L’autre goulot d’étranglement reste le comportement des apparentés constitués d’actionnaires, d’associés ou de dirigeants qui utilisent leur proximité avec des banques pour procéder à des opérations bancaires contraires à la réglementation.
Conséquence, les créances douteuses dues notamment aux apparentés s’élèvent à 495 milliards de francs CFA contre 413 milliards de francs CFA l’année dernière.
Selon un communiqué, la COBAC a récemment convié à Libreville, au Gabon, des établissements financiers à la sixième réunion de concertation annuelle dans l’objectif d’analyser avec les acteurs du système financier, les évolutions et les améliorations à apporter au secteur bancaire sous-régional, et de promouvoir la bonne gouvernance au sein desdites institutions financières.
Une analyse de la situation économique communautaire laisse entrevoir une accélération de la croissance à 6,1 pour cent en 2014, ce qui reste insuffisant pour impulser le développement attendu, surtout que l’inflation tourne encore autour de 3 pour cent.
Dans ce contexte, le pari du développement reste un véritable défi, nonobstant le fait que les activités des cinquante banques implantées dans la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) ont vu leurs activités prendre du volume pour s’établir au 30 juin 2014 à 11 813 milliards de francs CFA, soit une hausse de 5,4 pour cent par rapport au précédent exercice.
Toutefois, le gendarme du secteur bancaire en Afrique a écarté pour l’instant, toute faillite du système bancaire est à écarter.