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Centrafrique : MAHAMAT KAMOUN obligé de convaincre CATHERINE SAMBA-PANZA
Publié le vendredi 26 septembre 2014  |  Centrafrique Libre
La
© AFP par PACOME PABANDJI
La présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza reçoit le nouveau premier ministre Mahamat Kamoun
Lundi 11 aout 2014. Centrafrique. Photo : Le nouveau premier ministre de la Centrafrique Mahamat Kamoun
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Il n’est pas anodin de rappeler qu’ « Il ne suffit pas de convaincre pour avoir raison ». Or, en plaçant Mahamat Kamoun à la tête du gouvernement centrafricain, Catherine Samba-Panza s’est non seulement montrée opiniâtre vis-à-vis des partisans du consensus mais encore et plus elle a fait tabula rasa des petits principes qui guidaient encore sa relation avec la Communauté internationale.

Si de façon incontestable, l’efficacité de l’actuel premier ministre a circulé dans plusieurs départements et secteurs de la vie socio-politique de la République Centrafricaine même bien avant d’être déniché et propulsé au poste qu’occupait majestueusement André Nzapayéké, qui ne pensait pas un seul instant le quitter avant la fin de la transition puisque la Charte Constitutionnelle lui en l’entière assurance. L’on racontait dans les petits coins et recoins du Palais de la renaissance que c’est un des hommes de trempe du régime de Michel Djotodia, qui ne targuent pas de l’assommer de leurs bons offices au nom du patriotisme manifeste chez eux. Ces discrétions ressassent que le choix de Catherine Samba-Panza était justifié et que du point de vue de la gestion, sa rigueur égale celle de André Nzapayéké, pour ne pas dire, elle dépasse souvent celle du banquier Nzapayéké, le désormais ambassadeur de la République Centrafrique au pays de l’Arc-en Ciel de Zuma. En réalité, ce n’est pas forcément parce que le passé garde de nous une certaine efficacité et une bonne image que le présent en profitera par voie de conséquence.
Qui plus est, mettre ses empreintes, bonne soient-elles dans les pages du passé ne créent nullement un droit, appelé à traverser les arcanes de l’histoire. Ce n’est non un absolu et non plus encore un principe sans exception. Tout porte à croire que ce constat se prépare à rattraper malheureusement l’actuel premier ministre centrafricain, car si pour son gouvernement, aucun qualificatif n’a été donné par Catherine Samba-Panza, le gouvernement de André Nzapayéké était connu sous le nom de gouvernement de technocrates.
La cheffe de l’Etat de transition s’est versée dans un « défendisme » pour ne pas dire une défense sans faille de son nouveau premier ministre oubliant peut être sciemment de donner et surtout d’insister sur le pouvoir de technocrates, qui qualifiait l’ancien gouvernement. Savait-elle que ce gouvernement n’a pas et n’aura pas de technocrates ? Il n’est pas totalement faux, puisque dans le gouvernement mis en place en janvier 2014, la marge de manœuvre des autorités de l’époque était totale même si finalement cette technocratie assez prônée n’a produit les effets escomptés. Le cas du gouvernement d’août dernier, non seulement il était taillé sur mesure par l’effet de l’Accord de Cessation des Hostilités mais également l’opinion nationale et internationale considérait le consensus comme le tremplin de ce gouvernement. Elle a dû certainement copter des personnalités ne remplissant pas les critères de la technocratie. Elle a même annoncé que c’est un gouvernement qui ne mettra pas long, parlant de la rencontre en vue de la réconciliation prévue pour novembre prochain.
La conséquence est visible aujourd’hui. Nous ne disions pas qu’un silence de cimetière serait en train de prendre possession de l’urgence qui devait caractériser l’action du présent gouvernement ou bien que le passage à l’accoutumé des chefs du gouvernement au palais de l’ancienne assemblée nationale serait renvoyé aux calendes grecques.
Même si la Charte Constitutionnelle reste muette sur la définition d’un délai durant lequel les chefs du gouvernement devant soumettre leur programme à l’approbation des représentants du peuple mais l’habitude créant le droit, le passé centrafricain et peut international enregistre très peu d’expérience où les premiers mettent long pour se présenter aux élus de la nation. L’exemple de Manuel Valls, chef du gouvernement français il n’y a pas encore une semaine peut servir de précédent. A l’état actuel de la situation en République Centrafricaine, il est bien vrai que la précipitation serait encore davantage suicidaire pour le peuple mais une gestion urgente s’avère nécessaire pour le bien être de tous. Catherine Samba-Panza a fait de la nomination de Mahamat Kamoun son cheval de bataille. Une obligation de résultat s’impose à Mahamat Kamoun.

Ursille-Mister
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