Première femme présidente dans cette Afrique francophone percluse par les maux des dictateurs se reproduisant et se reconduisant à l’infini, l’espoir placé en elle sitôt son élection à la romaine par un comité restreint s’auto-désignant représentants du peuple était grand.
Mais en très peu de temps, la déception sera à la hauteur des espoirs.
Au point de s’interroger sur l’utilité de cette femme ne prenant plaisir qu’à voyager hors du pays pour débiter des lieux communs.
Récemment à Washington, au sein d’un machin américain très conservateur, une demie heure durant, elle parlera de la Centrafrique et des difficultés dans ses provinces.
Des inventions de sa part, elle n’y met jamais les pieds dans les provinces.
Comme le précisait un haut gradé de l’ex MISCA, son domaine d’action se limite à 3 km² dans Bangui.
Avec un parcours de travail, allant de chez elle au Palais de la Renaissance, et à l’aéroport de M’Poko pour aller voyager.
C’est court !
En bientôt presque 10 mois de règne, Mme Samba-Panza n’aura amené dans la grave crise centrafricaine, plus de confusion que de solutions.
Qui peut comprendre ses discours volontaires de lutte contre l’insécurité et les bandes armés, en sachant qu’elle fait table ouverte à ces criminels dans son gouvernement ?
Même la MISCA et les SANGARIS ne cessent de s’interroger à propos.
On aurait pu espérer, qu’au moins elle tentât de colmater les brèches dans l’urgence, même pas.
Elle se contente de faire des discours dans le vide et à citer des lapalissades, comme si c’eut été des baumes miraculeux sur les plaies béantes du peuple à l’agonie.
Le rôle d’un chef d’état est de peser sur les événements, voire même de les impulser dans la bonne direction.
Madame Samba-Panza ne fait rien de cela.
Seul haut fait d’armes, faire imprimer des pagnes à son effigie.
Ce qui donne une certaine idée de la hauteur de ses perspectives politiques.
Mais au moins, la planète toute entière sait que Madame possède une garde robe bien garnie. Pas le cas de son peuple dont elle fiche.
A-t’elle les compétences d’un tel poste ?
A l’évidence NON !
Elle n’est que la reproduction, en quelque sorte tacite de ses prédécesseurs au Palais de la Renaissance. Des démagogues, des idiots illettrés et des populistes.
Sauf que là, à sa décharge, elle arrivait sur un terrain miné, dans une situation épouvantable humainement parlant, mais dont manifestement, elles s’est révélée incapable d’en prendre la mesure.
Dorénavant stigmatisée par le peuple centrafricain qui n’en veut plus, qui la hue à chacun de ses passages, et qui d’ailleurs ne l’a point élue, elle ne donne le change qu’à l’International pour sauver les apparences.
Un plan de sortie de crise, voire même de sortie de la pauvreté a été mis en place, ne cesse-t’elle de brailler.
Ah oui ? Dans le détail, le plan en question n’est qu’un ramassis hétéroclite de doléances pour faire l’aumône… Comme d’habitude.
Quid de propositions susceptibles de relancer les divers secteurs du pays ? Nulle trace.
C’est la clochardisation fait ETAT.
L’abrupte tentation serait de lui dire : “Madame, allez-vous en !” Mais hélas, ce n’est pas si simple.
Le peuple étant privé de son droit le plus légitime de choisir son dirigeant, il doit subir.
Mais encore pour combien de temps ?
Car plus le temps passe, et plus le fossé du chaos se creuse.