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RCA: l’ONU appelle à mieux financer les élections et l’aide humanitaire
Publié le mercredi 15 avril 2015  |  AFP
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© Autre presse par ONU/Catianne Tijerina
Le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Babacar Gaye.
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Le chef de la Mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca), le général Babacar Gaye, a appelé mardi les Etats membres à mieux financer la préparation des prochaines élections en RCA et les secours humanitaires dans le pays.

Le pays est "à un tournant dans sa transition" et se prépare avec l'aide de la Minusca à des élections cruciales en juillet et août, mais il manque encore la moitié des 44 millions de dollars nécessaires pour la logistique du scrutin, a-t-il souligné devant le Conseil de sécurité.

"La réussite du processus électoral dépend du versement à temps des fonds et nous incitons les Etats membres à répondre rapidement à cet appel", a-t-il lancé en référence aux prochaines élections présidentielle et législatives.

De même, a souligné le général Gaye, "la situation humanitaire reste grave dans le pays" avec 50.000 nouveaux déplacés depuis janvier 2015 et une "fragmentation des groupes armés" qui limite encore l'accès humanitaire.

Il a appelé "tous les partenaires internationaux afin qu'ils maintiennent leur engagement à soutenir les opérations humanitaires dont ce pays a tant besoin".

"A ce jour, a-t-il déploré, le soutien consolidé par les Nations Unies (...) couvre seulement 13% des fonds nécessaires."

Le Conseil tenait des consultations en vue du renouvellement du mandat de la Minusca qui arrive à échéance fin avril.

Il a décidé fin mars d'augmenter le nombre des Casques bleus opérant en RCA en prévision des élections, autorisant le déploiement de 750 soldats et 280 policiers supplémentaires et portant leur nombre à 10.750 soldats et plus de 2.000 policiers.

La Centrafrique a plongé dans la violence depuis que la Séléka, conduite par Michel Djotodia, a renversé en mars 2013 le président François Bozizé.

L'ex-rébellion a été évincée du pouvoir en janvier 2014 après une intervention de l'armée française, consécutive à un cycle sanglant de violences et de représailles entre combattants de la Séléka et milices anti-balaka.

MM. Bozizé et Djotodia, longtemps accusés de saper la transition, ont signé mardi à Nairobi une déclaration dans laquelle ils s'engagent à rejoindre le processus de réconciliation, à la suite de pourparlers entre les ex-rebelles majoritairement musulmans de la Séléka et les miliciens majoritairement chrétien anti-balaka.
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