USD-COMODES vous présente le corps du GRAM sans son opérabilité.
Le point de départ sera l’État et de toute sa puissance.L’administration de l’État a été délaissée aux mains des prétendus politiciens, des prédateurs, des déconvenues qui l’ont pétrifié dans le culte du passé et des intérêts personnels. L’État doit avoir une organisation plus apte, flexible et appropriée, des missions claires, des objectifs mesurables, des suivis, des contrôles, des hommes et la qualité de leur profil (motivation, comportement convenable, expérience, intelligence et responsabilité) avec des principes simples: but, fierté, patience, constance et perspective. Il appartient à l’Etat de se doter des compétences de ses vaillants fils pour sa gestion et son développement.
La bonne gouvernance passe par la qualité de l’organisation et des hommes, des principes, de l’observation de la discipline et d’un certain nombre de valeurs comme des béquilles qu’on ne se sépare pas.La bonne gouvernance, c’est l’exercice d’une politique de gestion qui,tout en requérant la transparence, l’honnêteté, l’équité et la responsabilité, doit devenir un art et donc une passion. Elle est le nouveau concept de gestion de toute organisation, quelle soit publique et privée.
La réforme, il s’agit ici d’identifier les services de l’État, lesquels, les populations s’y reconnaissent, les services rentables. Les services qui ne sont pas reconnus par les contribuables, ils seront purement et simplement supprimés. Les besoins des départements seront quantifiés, priorisés et exécutés. Combien ils coûtent et combien ils rapportent à l’État et aux populations. C’est la gestion de valeur.
Au département des finances et du budget de l’État, sortir tous les dossiers des états généraux, les traiter, payer les fournisseurs étrangers et locaux ; poursuivre également les débiteurs divers de l’État. L’objectif, créer le dynamisme, la confiance, l’État doit se prendre en charge sur ses fonds propres et recourir à l’aide extérieure si l’État le mérite et relancer le business national.
L’austérité, concerne la rigueur sur le train de vie de l’État et de son fonctionnement en général, surtout les détournements de deniers publics, les vols, les corruptions, les arrangements, les dépenses de consommation cérémoniaire, les dépenses de voyages et les frais missions désabusés dont raffolent les agents de l’État.
La pléthore de postes de ministres d’état, de ministres délégués, de secrétaires, de chargés de missions, de conseillers, et les petits postes de subordinations sans production seront nettoyés.Le gouvernement sera léger et souple, implacable par rapport à sa mission mais toutefois saura agir selon les occurrences et toujours équitable.
La moralisation ici, il s’agit de la méthode de management à appliquer pour changer le comportement et la mentalité des agents de l’État. L’État est moribond à cause de manque du professionnalisme de ses propres agents.Les agents de l’État n’ont pas un esprit corporatiste, ce qui compte pour eux c’est qu’ils peuvent gagner par jour au travail comme profits en exerçant les fonctions pour lesquelles l’État leur verse des salaires. Les agents de l’État sont restés pour la plupart d’entre eux des indigènes, mal formés, mal éduqués, ayant des profils très médiocres ou pas conformes à l’emploi qu’ils occupent. Adopter un système de management par projets incluant un contrôle systémique.
Des reporting, des comptes rendus et des procès verbaux constants. Des analyses, des évaluations et des prises de décisions orientées résultats. Des motivations et des sanctions positives et négatives. Des promotions et des avancements professionnels.Des formations et des spécialisations. Identification les talents (emerging talent, potential executive, best talent, key contributor),plan de successions et plan de carrières.Produire la matrice de développement des compétences dans chaque département afin de garantir à l’État une vie d’entreprise permanente.