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© Autre presse par DR
Mme Catherine Samba-Panza |
Selon nos informations la fille de la présidente centrafricaine, Melle Christèle Sappot, chef de cabinet particulier, aurait reçu 200millions de FCFA soit 300mille euros du Trésor public centrafricain au titre des frais de déplacement des autorités centrafricaines à l’assemblée générale des nations Unies à Newyork. SAMBA-PANZA comme ses prédécesseurs ont pris l’habitude de vider les maigres caisses du trésor public centrafricain à chacun de leurs nombreuses sorties en dehors du territoire national, au grand dam du peuple centrafricain dont 99% vit avec moins de 50centimes d’euros par jour.
Invitée non pas pour ses beaux yeux ni pour avoir bien gouverné la RCA en 10 mois, mais plutôt parce que son pays est presque sous la tutelle de l’ONU, Cathérine Samba et sa pléthorique suite qui ont passé deux semaines aux Etats Unis, sont inscrites sur l’unique vol hebdomadaire d’Air France qui dessert Paris et Bangui, ce mardi 30 septembre.
A l’heure où mettons en ligne cet article de nombreuses inquiétudes pèsent sur l’effectivité de ce voyage. En effet la compagnie Air France fonctionne encore au ralenti après deux semaines intenses de la grève des pilotes.
Depuis l’entêtement de la cheffe d’état centrafricain au sujet de la nomination d’un premier ministre de consensus, tous ses homologues de la sous-région voire Paris l’ont lâchée. Conséquence : CSP n’a plus droit aux jets privés qui étaient mis gracieusement à sa disposition, comme c’était le cas au début de son magistère.
Sur les 30 personnes désignées pour ce déplacement, la présidence n’avait obtenu que 18 visas de la part des autorités américaines. Contrairement à la France qui est laxiste à l’égard des sanguinaires, les américains ont refusé d’octroyer le visa à un nombre important de la délégation centrafricaine et surtout à l’enfant terrible de la politique, Jean Jacques Démafouth ce, en dépit de son titre de ministre et de sa nationalité française.
Stéphane Sappot , le fils aîné de la présidente alias le « pigeon voyageur » a effectué le voyage des Etats Unis avec la délégation centrafricaine et est revenu en France depuis quelques jours. Il est pressenti pour figurer parmi les passagers de la présidence de ce jour. Selon des sources concordantes ce dernier aurait arraché une mise en disponibilité de la banque française, la Société Générale de Paris La défense qui l’emploie, afin d’apporter une aide à sa mère.
La présence de monsieur Sappot qui n’a pas de poste officiel à la présidence dans la délégation centrafricaine pourrait préoccuper les « Sans abris abandonnés du Ledger des pauvres » qui sont exposés nuit et jour aux intempéries et surtout la majorité des centrafricains qui tirent le diable par la queue. Interrogés un bon nombre des centrafricains ne comprennent pas pourquoi la présidente puisse utiliser les fonds publics pour payer un séjour touristique d’Etat à son fils aîné.
Après quoi nous sommes bien en Centrafrique, le pays de tous les paradoxes.
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