La ministre des Affaires sociales, de la Promotion du genre et de l’Action humanitaire, Mme Eugénie Yarafa, tout en exprimant sa gratitude aux autorités tchadiennes pour l’accueil réservé aux refugiés centrafricains sur leur territoire, a déclaré que le gouvernement de la République Centrafricaine est en train de tout mettre en œuvre pour faciliter le retour des réfugiés centrafricains au Tchad ainsi que des ressortissants tchadiens qui sont retournés dans leur pays d’origine à cause de la crise qui a secoué le pays, lors d’une mission d’évaluation humanitaire, dimanche 18 janvier 2015 à N’Djamena au Tchad.
L’objectif de cette mission est de prendre attache avec les autorités tchadiennes et celles en charge des actions humanitaires de recenser les besoins des refugiés centrafricains dans ce pays voisin et examiner les modalités de leur retour volontaire en République Centrafricaine.
En vue d’atteindre ses objectifs, la délégation centrafricaine à N’Djmena au Tchad a successivement rencontré, à compter du 15 janvier dernier, le Président de l’Assemblée nationale tchadienne, M. Haroun Kabadji, ainsi que le Ministre tchadien de l’Intérieur et de la sécurité publique, M. Abderahim Bireme Hamid.
Ces deux personnalités tchadiennes se sont réjouies de l’initiative centrafricaine visant à s’enquérir de la situation humanitaire des réfugiés centrafricains au Tchad.
M. Haroun Kabadji a, de façon particulière, conseillé aux Centrafricains de tourner la page de l’instabilité et d’instaurer une journée nationale de paix et de réconciliation, comme le Tchad l’a fait à la suite de la crise militaro-politique qu’il a connue.
Allant au-delà des autorités tchadiennes, Mme Eugénie Yarafa a conduit la délégation centrafricaine auprès du représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés au Tchad.
Même si la délégation centrafricaine a eu l’opportunité de rencontrer quelques leaders des réfugiés, notamment les refugiés fonctionnaires, élèves, étudiants, commerçants et autres, elle n’a cependant pas pu se rendre sur les sites pour palper du doigt les réalités vécues par les Centrafricains dans ces camps. L’hypothèse de la sécurité a été avancée.