Révolté contre la situation chaotique du pays et engagé à apporter sa pierre à l’édification de la nouvelle Centrafrique, l’ancien administrateur de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) Didier WANGUE déclarait le 5 Avril 2015 dans une tribune titrée : Centrafrique Réveilles-toi et reprends ton Flambeau, ce qui suit: « La nuit noire ne restera pas éternellement en Centrafrique. Le jour va poindre. Un soleil nouveau va briller sur le pays tout entier et ce, grâce à la vision et à l’action des femmes et d’hommes intègres, compétents qui sont déterminés et conscients » Fin de citation.
En passant au peigne fin la déclaration de l’ancien cadre de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP), l’on se rend compte qu’il est non seulement très optimiste sur l’avenir de la Centrafrique mais il pense également que des Centrafricains consciencieux pourraient sortir le pays de l’ornière. C’est pourquoi, l’ancien ministre du Commerce serait déterminé à faire feu de tout bois pour jouer la carte du candidat rénovateur aux prochaines élections. En brandissant sa maîtrise des rouages financiers tant au niveau national qu’international et sa parfaite connaissance des mécanismes de l’administration centrafricaine, Monsieur Didier Wangué espère rameuter, autour de sa candidature, plusieurs compatriotes désireux du développement de la Centrafrique.
L’homme politique s’insurge contre la désacralisation de la fonction présidentielle ces dernières décennies et pense disposer des outils nécessaires pour ramener la Centrafrique sur le chemin de la normalité. Propriétaire et promoteur d’une structure hôtelière, le sexagénaire espère qu’à travers son expérience dans le monde des affaires, il pourrait relancer l’économie du pays. En outre, l’infatigable tribun surfe sur sa verve pour passer par dessus les moulins tous les prétendants au fauteuil présidentiel qui écument à l’heure actuelle la « une » des quotidiens nationaux.
Hélas ! Ce ne serait pas chose aisée car il croisera de nombreux candidats indécrottables et tenaces dans le bus des futurs locataires du Palais de la Renaissance. Parviendra t-il à défier sur le terrain des idées, les frères « Guélés », Gaston Nguerekata, Guy Moskit, Cyriaque Gonda, Willybiro-Sacko et bien d’autres candidats ? Ce qui est sûr, les candidats qui utiliseront les mots idoines contre les maux de la société centrafricaine, auront probablement la faveur du peuple et la voix des électeurs.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE