En Afrique comme ailleurs, les élections riment parfois avec fraudes ou, tout au moins, soupçons de votes multiples, de bourrages d'urnes et de manipulations en tous genres... Alors, pour réconcilier les électeurs avec le secret de l'isoloir, certains États adoptent des solutions innovantes comme l’utilisation de la biométrie. La clé de la transparence électorale ?
La réussite des élections générales des 28 février et 1er mars 2015 au Nigeria, avec à la clé la première alternance démocratique du pays, a démontré l’importance de l’utilisation de la biométrie pour limiter les risques de fraudes. Même si le système révèle quelques défaillances, nombreux sont les États africains qui l’adoptent, avec l’assistance d’opérateurs privés.
Les vertus de la biométrie en matière électorale sont donc rarement contestées. Mais certains pays africains résistent encore à cette évolution, notamment au Maghreb et en Afrique australe. Faute de moyens ? Certainement pas pour des pays dont l'économie est avancée, comme l’Afrique du Sud, dont les entreprises privées comme Waymak Infotech, spécialisée dans les systèmes biométriques, sillonnent le continent à la recherche de contrats.
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