Dix associations de paysans centrafricains participent, depuis jeudi à Bangui, à une formation sur l'utilisation, en pisciculture, des résidus des récoltes maraichères comme compléments alimentaires pour les poissons qui peuvent alors bénéficier d'une croissance et d'une multiplication rapides sur une période de six mois.
Organisée par la direction nationale des Centres ruraux d'éducation et de formation paysanne (CREF), en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), dans le cadre d'une stratégie nationale visant l'autosuffisance alimentaire, la formation doit aider les associations de paysans à monter des projets susceptibles de bénéficier de subventions.
La crise politique a ruiné les activités agricoles en Centrafrique, faisant craindre, pour ce pays, une crise alimentaire, vu que de nombreux paysans avaient fui leurs villages pour les camps des déplacés ravitaillés en permanence par le Programme alimentaire mondial (PAM).
Pour prévenir la famine, les initiatives se multiplient en faveur des paysans centrafricains qui bénéficient de formations dans divers secteurs dont l'aquaculture et le maraichage, la création d'associations et le montage de projets bancables.
BB/LMM/APA